Je suis passée par trois aéroports: Charles de Gaulle, Dulles International Airport (Washington DC) et PDX (Portland). Celui de DC est le plus impressionnant, c'est là qu'on comprend le sens du mot "hub" appris en géo au lycée... Mais dans l'ensemble, ce n'est pas aussi bondé qu'on pourrait le croire (en tout cas, ça ne l'était pas partout lors de mon passage). Des formalités, il y en a, notamment avant de passer au détecteur de métaux, il faut retirer ses chaussures (ce qui m'a fait penser au gag de Tomer Sisley sur l'allure caractéristique d'un terroriste avec une bombe dans sa chaussure...), ses vestes, ceintures, etc, et aussi sortir tous ses gadgets électroniques (portable, ordi...) des sacs où ils sont rangés. Avant de tout ranger en essayant de ne pas retarder ceux qui sont derrière. Et ça, deux fois, au départ et à l'arrivée. A Paris, j'ai même eu droit à une fouille détaillée de mon sac à dos (apparemment une fouille aléatoire sans objet précis).
Côté formalités, il y a bien sûr eu le fameux tampon sur mon passeport, à Washington, accompagné de quelques questions posées par l'officier de douane (je ne sais pas si c'est comme ça que ça se dit...). Mais en fait, c'est très rapide, vraiment pas de quoi se stresser. A Washington comme à Portland, j'ai aussi été témoin de la fameuse arrivée des bagages enregistrés sur le tapis roulant.
Des paysages magnifiques vus du ciel plein la tête... Comme l'ombre de l'avion sur les nuages bien en-dessous de nous, entourée d'une aura aux couleurs de l'arc en ciel ; un océan de nuages en vagues tranquilles, mis en relief par les lueurs orangées du soleil quasi couchant ; de temps en temps, à travers les nuages, des villes vues du ciel ; ou encore, à l'arrivée sur Portland, les lumières de la ville dans la nuit noire : lumières bleues des pistes d'atterrissage, plus loin quelques lumières rouges et une multitude de lumières jaunes.
A part ça, rien de franchement passionnant ! Rester assis aussi longtemps n'est pas extra, surtout sur la deuxième partie du voyage, où l'avion était complètement plein (de Paris à DC, on avait de l'espace et on pouvait se lever sans problème). Pareil pour le temps d'attente pour la correspondance, heureusement que Patrick est un habitué des aéroports et que nous pouvons donc passer ces heures de « trou » dans un « club » bien plus confortable que les salles bondées...
De Paris à Washington, j'ai rêvassé, écrit un peu sur mon ordi, fait un jeu de logique, lu des journaux (en français comme en anglais, je crois que je n'avais jamais lu autant d'infos, que ce soient les mêmes traitées différemment ou pas, en une seule journée ou même en une semaine...). Nous avons eu un déjeuner vers midi heure française, un thé, puis un dîner vers dix-huit ou dix-neuf heures, heure française, avant d'arriver à l'aéroport de Washington, où c'était... le début d'après-midi ! Nous n'avons rembarqué qu'un peu avant dix-huit heures, heure de Washington (tard dans la soirée, heure française). On nous a proposé un dîner, mais personnellement je n'avais plus vraiment faim... J'ai vu un film de DC à Portland, Up in the air avec George Clooney, et le reste du temps j'ai dormi.
Et nous sommes donc arrivés à Portland avec un petit peu d'avance, avant vingt heures, et me voilà installée chez mon oncle et ma tante, prête à m'endormir à une heure raisonnable, heure d'ici (c'est-à-dire tôt le matin, heure française, mais l'avion m'a tellement décalée que mon horloge interne va peut-être me faciliter la tâche...).