Comme quand je suis allée en Irlande, c'est la signalisation qui me fait sentir en premier que je ne suis pas chez moi. Voies séparées par des lignes jaunes, panneaux inconnus, feux placés après les intersections (ce qui me semblait bizarre avant, mais maintenant que je les ai vus, je trouve ça plutôt pratique: ils sont visibles de loin et restent visibles quand on est arrêté avant l'intersection).
Toujours sur la route, il y a les véhicules. Impossible de ne pas remarquer que les voitures ici sont énormes. Il y a des tas de SUV et pick-ups, de gros 4-4 aux formes américaines, très hauts sur roues (des roues d'ailleurs elles aussi gigantesques, en diamètre et en largeur), le genre de bagnole à laquelle on préfère céder la priorité en toutes circonstances, si vous voyez ce que je veux dire... Et même les autres voitures sont plutôt grosses (et longues, aussi ; j'ai vu pour la première fois des 4x4 longs comme une limousine!), je n'ai pas vu une seule vraie petite voiture (pas de twingos, pas de sans-permis et équivalents, toutes les voitures semblent avoir au moins 4 vraies places avec portières et un gros coffre...).
Il y a aussi le langage, évidemment ; mais je m'en aperçois à peine. Seulement quand je bute sur un mot, en fait. Les panneaux et les journaux, je les lis sans problème ; et je comprends aussi très bien l'oral (je n'ai du mal qu'avec des mots rares, ou quand il y a des "interférences", trop de bruit autour etc). Le parler d'ici ressemble assez à celui des séries télé et films que j'ingurgite à dose intensive depuis quelques temps déjà, je ne me sens pas du tout dépaysée.
A part ça, eh bien la région de Portland est vraiment chouette, il y a beaucoup de zones encore peu peuplées, à l'apparence rurale. Les maisons sont très différentes, pour la plupart très récentes et dans des styles divers, dans l'ensemble plutôt jolies. C'est le début du printemps ici, les fleurs éclosent, des tas de jolis arbres aux fleurs roses (des pruniers, je crois) colorent les paysages...
To be continued!