Je suis une fan inconditionnelle des soupes. Été comme hiver, je trouve que de préparer une soupe ou un potage a un je ne sais quoi de réconfortant. Je collectionne les recettes comme des trophées et j'essaie toutes celles qui sortent de l'ordinaire. Je congèle tous les surplus dans des petits bols qui me valent des regards envieux de mes collègues à l'heure du lunch.
En général, les membres de ma famille engloutissent mes potages en moins de deux. Crémeux, colorés, ni trop chauds, ni trop froids, les légumes sont un régal pour les fines bouches de mes enfants.
Mais quand vient le temps d'avaler mes soupes, c'est une autre histoire! S'ils sont en mesure de reconnaître les légumes qui composent le plat, bien ils sont aussi en mesure de dire: "Beurk, je n'aime pas ça, moi, le _____!" (inscrivez ici le légume de votre choix).
Ça adonne que dimanche dernier, j'avais un léger surplus de légumes verts dans mon frigo (brocoli, céleri, haricots, pois, asperges, courgettes et oignons verts). J'ai taillé tous ces beaux spécimens végétaux et les ai mis ça dans une casserole avec un peu de beurre et de gingembre frais. J'ai aussi ajouté un bouillon de poulet maison (que voulez-vous, parfois j'ai cet élan de zèle pour m'en faire!), de même qu'un un reste de riz et de poulet. En deux temps, trois mouvements, je venais de cuisiner la soupe parfaite... que mes enfants risquaient de ne pas vouloir goûter parce que trop verte...
Et vous savez comment j'ai réussi à leur faire passer cette soupe à mes trois chéris? J'ai commis l'imMÈREfection de leur dire que c'était une soupe du PRINTEMPS pleine de petite verdure! Comme quoi, ils sont encore impressionnables, ils ont avalé le contenu de leur bol sans demander leur reste.
Maman et sa soupe du printemps = 1
Enfants et leur dédain des légumes verts = 0
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Rebaptisez-vous certaines recettes pour qu'elles passent mieux?