Alors qu'il était médecin-stagiaire sur le front russe avec ses amis A. Schmorell, W. Graf et H. Furtwängler, Hans Scholl tenait une petit carnet où il écrivait ses impressions.« Dieu est plus proche quand on s'éloigne du pays natal, d'où le désir ardent qu'a le jeune d'aller de l'avant, de tout laisser derrière lui et d'errer sans but jusqu'à ce qu'il ait coupé le dernier fil qui le retenait captif — jusqu'à ce qu'il affronte Dieu dans la vaste plaine, nu et seul. C'est alors les yeux transfigurés qu'il redécouvrira sa vieille terre. »
30 juillet 1942
(Extrait du livre Hans et Sophie Scholl : Lettres et carnets, Tallandier, 2008)
Voir aussi ce billet.