La Chaux-de-Fonds
Bise, froid et givre
Bientôt midi. Le soleil apparaît enfin entre deux nuages. J’ouvre mes volets côté sud afin de profiter de la chaleur de l’astre du jour pour chauffer mon appartement. Côté nord les contrevents sont fermés depuis trois jours d’autant que ma cuisine n’est pas chauffée or entre la vitre et le vantail le thermomètre n’indique que -5 degrés la journée et -8 la nuit. Une méchante bise a transformé la ville en grande glacière. Je tente de retenir la chaleur dans un appartement mal isolé. Hormis dans mon bureau, je vis dans l’obscurité. Au sud, quand le soleil se cache, j’entrouvre un peu les volets dans mon salon afin de donner une vague lumière à mes plantes, mais au nord je laisse les volets fermés en permanence. Voilà ce que c’est de vivre dans un immeuble construit durant la grande dépression des années 1930. Mon quartier doit être parmi les plus mal lotis face au froid et au bruit, contrairement à ceux conçus avant les années 1920 ou après 1950!
La fenêtre du salon -au sud- avec les volets entrouverts.
Le balcon dans ma chambre bureau dirigée au sud.
La fenêtre de ma cuisine exposée au nord.
La cuisine.
Encore la cuisine.
Toujours la cuisine!