Je vous le dis d'entrée de jeu: l'homme est un ami. Un ami que je ne vois plus assez souvent. Enfants, rupture amoureuse, le vent, les vagues, la vie quoi. Mais la vie n'est pas finie.
C'est un des premiers à avoir cru en mon écriture, à me dire, il y a de cela un siècle : «C'est pour quand, le roman?» Il m'a aussi dit que si je publiais un livre, il voulait en faire la couverture, ce qu'il a fait, généreusement, par pure amitié. La couverture de J'écris parce que je chante mal est de lui. Merci, Steve. Beaucoup.
Mais Steven Spazuk est aussi un artiste remarquable. Inspiré, inspirant, jamais à court d'idées, et son énergie est communicative. Il expose à Paris, à Berlin, à Florence, et y a gagné plusieurs prix prestigieux. Vous avez peut-être même léché de ses oeuvres - du moins du temps où on léchait encore les timbres. J'ai la chance d'avoir quelques unes de ses oeuvres à la maison.
Depuis une dizaine d'années, il dessine, peint avec de la suie. - Cliquez ici pour voir d'autres fragmentations -- Cliquez ici pour voir d'autres couleurs -- Cliquez ici pour voir d'autres noir et blanc -Dans cette courte vidéo diffusée sur TV5, il explique sa démarche artistique. C'est fascinant.
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Le 8 avril prochain, jour de son anniversaire, sortira un livre sur ses oeuvres. D'ici là, ce livre est en pré-vente au prix coûtant. Je ne saurais trop le recommander.
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Finalement, demain, jeudi 11 mars, c'est le vernissage de sa nouvelle exposition à l'hôtel Méridien Versailles, au 1808, Sherbrooke ouest, à Montréal.
Si vous avez quelques minutes, n'hésitez pas à aller y faire un tour. C'est jusqu'au 6 juin 2010.