Magazine Journal intime

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Publié le 10 mars 2010 par Cassandre
Je me repose, ordre du médecin, et je profite pour... me reposer. Enfin. Un peu. Beaucoup. Passionnément. A la folie ?
Je regarde la télé : films et séries, des reportages parfois le soir, tard, mais rien de ronflant ou bling-bling. Pas de jeux vieux de 20 ans qu'on voudrait nous faire passer pour la dernière mode.
Même pas, finalement, les infos du monde, qui sont déprimantes de toutes façon : la guerre, le froid, la faim, les gens qui meurrent, les injustices...
En ce moment, j'ai envie de rêver.
J'ai tellement envie de rêver que je fais "l'autruche" sur les "problèmes". Pas nécessairement les miens, je sais où ils sont, bien rangés sur leurs étagères, et se régleront avec le temps, car il n'y a qu'avec le temps que les problèmes d'argent se résolvent, en étant prudent tout au long de cette période.
Pour le reste, il y a l'espoir, la force de voir le meilleur et de ne pas s'arrêter au pire. De prendre le temps.
Je crois que j'avais besoin de ce repos pour mieux repartir.
Maintenant que la docteur a bien compris que le mal de dos n'allait pas s'en aller "comme ça", et qu'il fallait que je puisse gérer mes doses de médicaments pour les crises passagères afin d'éviter qu'elles ne s'invitent trop longtemps.
Pas question de prendre 6 cachets anti-douleurs par jour tout le temps, mais quand j'en ai besoin, parfois, à cause de la fatigue, un mouvement mal fait au bureau... qu'importe... mais que je n'ai pas à attendre de souffrir le martyr pour me pointer et que finalemnet, je sois en arrêt maladie.
Ce n'est pas agréable, d'être en arrêt. Je me fais du soucis par rapport au boulot quand même : ce que pensent mes collègues, qu'ils doivent se dire que je suis bien "fragile".
Peut-on compter sur moi du coup ?
Suis-je quelqu'un de confiance ?
Ça me pose un petit problème de conscience, j'en conviens, mais j'ai réfléchis, et ... oui, ok, en ce moment, depuis un an, j'ai pas mal de soucis avec mon dos, et c'est comme ça. J'y peux rien.
J'aimerais mieux que ce ne soit pas le cas, mais c'est ainsi.
Et pour le reste, je me repose et je prends ce repos comme quelque chose de bon.
Pas question de culpabiliser à ce sujet.
Il y en a assez de culpabiliser, de se dire "oh, mais si je fais ça, alors les autres vont penser que...".
Et "Moi" ?
Moi, j'ai souffert, j'ai eu très mal, j'ai été fatigué, très fatiguée.
Alors voilà, malgré ma bonne volonté, je ne suis qu'humaine, avec mes défauts et mes qualités, et tant mieux si je peux récupérer.
Pour rêver.
Rêver, encore et toujours que les choses seront mieux avec le temps, parce que je ferais en sorte qu'elles aillent mieux. Je fais déjà en sorte que ça aille mieux puisque je me repose.
Et puis j'ai cette association, et je suis très contente d'en faire partie, je découvre de nouvelles choses, des gens nouveaux d'horizons différents et au-delà de l'aspect commercial de la boutique qui sert de devanture, il y a cette "famille" de jeu, où l'on vient sans se prendre la tête, et où le respect et l'humour sont de rigueur.
Un coup de blues, vous y passez, et vous repartez le coeur léger.
Un peu fatigué ? Allez-y une heure ou deux, vous vous détendrez.
En pleine forme ? Et c'est vous qui aller egayer les coeurs et les âmes alors ? Peut être...
C'est très agréable, de se retrouver parmis des gens et de croire, rêver un moment, que le monde peut être meilleur.


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