Les enfants des autres m’apparaissent beaux
D’autant qu’ils sont
Silencieux – mais
Le bonheur est bruyant… Le bonheur est bruyant…
Et la tragédie hurle.
Le quart vanné d’une population en marche
Brûle à tours, à
Portée de bras le
Petit bois sec de ses espoirs.
Je me défoule sur mes propres nerfs.
J’émascule en vain la rage.
J’arrache au temps sa continuité
Pour me perdre dans un présent sans yeux.
C’est blanc…
Ça crie ailleurs – hors champ –
Excusez-moi…
Les entailles d’un rat semant sa rage abreuvent mes sillons de républicain frustré –
Les entrailles d’un Ah ! vaillamment gueulé
Remontent à mon nez – moutarde –
Sponsorisé par les produits tripiers
Le tempo pulse et le temps passe et pue… tant pis
Je cours à sens multiples et qui se ramifient.
Mais je perds pied – j’ai peur du pire.
J’hurle de rire à des surfaces vides.
J’abandonne la clarté à
Tout un chacal doré
A point nommé ainsi
Par
L’Arachnide
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