La clé est cachée sous les plis du silence,
Là, où l’amour délie nos consciences.
Elle scelle la porte de notre temps,
Et les désirs azur, passagers du vent.
Nos coeurs doutent de sa douce réalité,
Aveuglés par sa lumière d’éternité.
Nos mains tremblent de l’effleurer,
Au seuil d’un bonheur immérité.
La clé gît aux gouffres de patience,
Abandonnée à sa sombre sentence,
Nos lâches hésitations en détours,
Nos peurs enfermées à double tour.
A jamais sillonnant la frontière,
Nos rêves s’abandonnent à hier,
Transfuges amers des regrets futiles,
Poussières de cette clé devenue inutile.
Crédit photo : Anabela Carvalho (Flickr)