Curieuse formule ressortie pendant ce temps de consommation, durant lequel le scandale se situe quand je n’ai pas les moyens de m’acheter le dernier produit ‘high-tech’ : pourquoi n’y ai-je pas droit ? Définir ainsi , mon humanité par mes droits, jamais assouvis, jamais limités ; je m’enferme dans les souffrances de mon égo. Une simple éducation me permettrait de concevoir quelques devoirs, pour vivre en harmonie avec mes semblables…
Alors, évoquer l’existence par la nécessité de passer par le Christ, qu’est à dire ?
Le Christ, c’est la croix. L’absurde n’est pas loin… !
L’absurde, c’est justement de se retrouver le regard dans le vide, quand on pensait être en sécurité ( sécurité par la possession, sécurité par la reconnaissance…). L’absurde, un jour ou l’autre, quand le séisme se produit ( accident, chômage, deuil ..). L’absurde, quand on se prend le ‘pire’, comme un coup de poing dans la figure.
Devant l’absurdité de la croix, on peut maudire ce Père vengeur, on peut exterminer les déicides… Ou…
Ou, après s’être senti interpellé, interrogé, pardonné, délivré, regardé, aimé… attendre, espérer, souffrir avec – au pied d’une croix, rechercher, aller le matin tôt, interroger, et rencontrer. Ce sont les témoignages des femmes. Elles furent les premières témoins de la résurrection, avant d’être les premières disciples ( la samaritaine …).
Nous avons besoin d’elles.