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Deux nouvelles sur un tableau

Publié le 16 mars 2010 par Encreblog
Un grand classique : je cherche un livre et je ne le trouve, je tombe sur d'autres que j'avais oublié avoir (et tant pis pour la règle). Je voulais proposer deux textes, que j'ai sans doute déjà proposé d'ailleurs (encore tant pis pour la règle). Partant d'un principe : mes étagères de haut en bas, en partant de la gauche. Pas la toute première car ce sont les bouses qu'on m'offre et que je range dans un coin. Ces deux-là et après j'enchaîne (en plus le principe est marrant).
Les deux textes dont je propose la lecture sont Le Chef d'œuvre inconnu de Balzac et Un coup d'aile de Nabokov. Vous les trouvez ci-dessous, sur Amazon, dans les éditions qui sont sur mes étagères (à part que je n'ai pas réussi à mettre la main sur ce Balzac, bien sûr !).
Le Chef d'œuvre inconnu est un de mes textes favoris et, aussi étrange que cela puisse paraître pour certains, peut-être mon favoris de Balzac (enfin, j'ai du Balzac à lire dans peu de temps, c'est dans mon programme). La nouvelle met en scène le jeune peintre Nicolas Poussin (à voir au Louvre dont le site internet est inadapté aux besoins d'un internaute) et Frenhofer. Le vieux maître peint une toile qui est comme la pièce centrale, disons le point de fuite, d'intention, de la nouvelle. Pas de spoiler (propos qui gâcherait le plaisir de lecture) ici, comme on dit, notamment, dans le jeu vidéo, mais une invitation à découvrir ce texte hors-norme.
Encore une histoire de tableau : La Vénitienne de Nabokov, qui se trouve dans le texte "Un coup d'aile". Je ne jouerai pas les spécialistes de la littérature russe (d'ailleurs, ça ne m'intéresse pas d'en être). D'abord, payons-nous une tranche de rire en lisant les résumés sur certains sites internet (sur fluctuat.net notamment, je ne sais pas qui a pu écrire ça). Après revenez ici, sur l'Encreblog, et constatez que je ne prends aucun risque à vouloir vous apprendre quelque chose. Je vous propose simplement de lire cette nouvelle, ou une autre, ou rien si vous préférez. Comme on dit Vous êtes libre. Il n'y a aucun sens pour moi à résumer un texte en croyant pouvoir ramasser le récit en quelques lignes, comme on le fait pour un film, un événement pris dans la durée. Et ensuite de dire des généralités sur le romantisme, la neige fondante, la beauté de l'art, etc. Il y a une puissance dans ce texte. Voilà une certitude. Vous en ferez ce que vous voudrez : croyez que ce n'est qu'une histoire d'amour, qu'il s'agit d'une réflexion sur l'art, ou d'un regard porté sur un doux rêveur atypique, ou autre chose.
...
PS : Vous remarquerez que j'ai tenu ma langue à propos de toutes les bouses, parfois connues, voire encensées par la presse, qui ont plagié le récit de ces deux nouvelles (surtout Nabokov, car l'histoire est plus compréhensible par un cerveau médiocre). Il ne fallait pas s'attendre, bien sûr, à ce qu'un journaliste remarquât la similitude avec un texte dont il n'a sans doute jamais entendu parler. Comme quoi, parfois, la Maison est vraiment plongée dans le noir....

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