Biblio, incognito, a arpenté les allées du Festival Rue des Livres à Rennes et a découvert mon premier livre. Comme ma banquière "À peine dans la voiture pour les vacances, je me suis plongée dedans... fixé, vissé... j'étais
fixée, vissée..." mes pages ont piégé son attention car " avant même d'avoir quitté le salon
j'avais déjà le nez dedans.
Merci pour cet article. Ces éloges sont
émouvantes. Pour répondre à la question "où va-t-elle chercher tout ça ?"... j'ai toujours eu une imagination débordante... un objet, un mot, une phrase et... un monde s'ouvre. A chaque fois un
véritable flash que je peux perdre si je ne le note pas. Ce blog donne d'autres éléments ou anecdotes et je pense que vous pourrez m'y retrouver, me reconnaître.
Lorsque je parle avec un lecteur (de mon livre ou pas) je ne pense à rien d'autre qu'à cette communication... j'oublie le reste. Après coup, j'ai l'impression de ne pas faire tout à fait comme les
autres... après coup heureusement, sinon je me tasserais sur ma chaise. Et dans le courant d'air qui m'abritait, parler me réchauffait, comprenez par là, le contact avec les autres... tout en
dignité car une table nous séparait... tout en retenue aussi...
J'imagine le pauvre passant étouffé par une accolade inattendue avec un inconnu, tout écrivain soit-il... se débattant pour retrouver un minimum d'espace vital. La sensation de ne pouvoir
s'échapper s'il a le malheur de feuilleter un livre ne serait rien en comparaison de cette invasion. N'ayez crainte, personne n'a eu ce genre d'attitude... même pas moi qui peut me laisser aller à
quelques démonstrations intempestives lors de retrouvailles trop longtemps attendues.
J'aurai aimé venir avec d'autres livres mais les autres ne sont pas prêts.