Madame,
C’est avec grand plaisir que j’ai lu votre lettre. Certes le message est quelque peu confus mais ce n’est pas pour me déplaire : j’ai toujours aimé ce côté quelque peu « touffu » en vous.
Alléguant mon adoration « d’une autre que vous » et de votre « jalousie », vous voulez donc me quitter. C’est l’un de vos charmes auxquels je dois rendre hommage, cette dangereuse impulsivité.
Que faire ? Dois-je vous appeler pour réclamer un sursis, une annulation de la sentence ou une remise de cette peine que vous souhaitez me causer ? Ou dois-je plaider et vous démontrer point par point votre aveuglement ?
Alors, Valérie, dis-moi: quitte ou double ?
Votre aimant…