« Entre deux hommes qui n’ont pas l’expérience de Dieu, celui qui le nie est peut-être le plus proche »S. WEIL
Pour ‘ faire ‘comprendre ce qu’est la Foi, je ne vois qu’un type de personne…
Je veux parler de la foi chrétienne, plus exactement de tradition catholique, parce que… je pense à Bernanos, Péguy, Claudel et bien avant eux à Maitre Eckhart, mais bien sûr au moine Luther, à
Pascal et à Teilhard de Chardin et aussi Zundel… Je ne pense pas au pape, n’importe lequel… Non, je pense à une femme :
Je pense à Simone Weil.
Cette religion là, désespère les chercheurs de sécurité, les collectionneurs de superstitions, les idéologues, les idolâtres, les ‘prêtres’, les ‘ croyants
‘…
« On dirait du Leibniz : à chaque pensée son cercle, à chaque point de vue sa part de vérité – non que la vérité ne soit pas unique et l’erreur multiple,
mais tous les avis sont bons à prendre quand ils tendent, même contradictoirement, vers la vérité unique. C’est pourquoi l’on n’aura pas peur de compartimenter notre âme : telle partie de
l’âme sera reconnue comme apte au rationnel, telle autre au surnaturel, celle-ci ne sera bonne que pour la pesanteur, celle-là que pour la grâce. Ainsi des mystères de la foi catholique qui
« ne sont pas faits pour être crus par toutes les parties de l’âme », et même de l’athéisme qui correspond bon gré mal gré à une partie de soi-même – « Je dois être athée avec la
partie de moi-même qui n’est pas faite pour Dieu », écrit Simone Weil, consciente que cela heurtera certains esprits forts du catholicisme. C’est que tout en soi ne peut pas, ne doit pas
croire en Dieu. Tout en soi n’est pas fait pour croire en Dieu, et « parmi les hommes chez qui la partie surnaturelle d’eux-mêmes n’est pas éveillée, les athées ont raison et les croyants
ont tort. » Extrait d’une très belle déclaration en faveur de Simone Weil, de la part de Pierre Cormary (http://pierrecormary.hautetfort.com/)