Carême : 40 jours avec Jésus (26)

Publié le 18 mars 2010 par Hermas

26° jour 18 mars 2010 (jeudi 18 mars 1915)

Jésus chargé de sa Croix

Jésus descend les marches du prétoire ; ils lui ont ôté sa robe rouge et lui ont remis celle sans couture. La Croix est là, inclinée, contre la muraille : c’est l’autel sur lequel Jésus veut être immolé pour nous ; c’est le Trône de son Amour ; c’est l’instrument de ses miséricordes, c’est le trophée de sa victoire.

De tout temps, la croix fut le plus cher objet du cœur de Notre Seigneur, le but de toute sa vie ; aussi fait-il à sa Croix un doux accueil : « Mon Père, dit-il, oh !, cette Croix que les juifs m’imposent, je la mérite bien puisque le me suis chargé volontairement de tous les crimes des hommes. Viens, ô Croix, que je t’embrasse ».

Puis, son épaule ploie paisiblement sous le fardeau, et son bras l’enlace avec amour ; du haut du Ciel, les Anges le contemplent avec admiration. Portant sa Croix, il sortit. Alors, commence pour lui le voyage funèbre. En tête, le centurion qui préside au supplice, puis le héraut porteur de l’écriteau diffamatoire, ensuite le condamné autour duquel la cohorte fait une haie ; et, derrière le cortège, la foule houleuse, bestiale, et dans les rues tortueuses vibre le son de la trompette.

A chacun d’accepter sa croix, depuis que le Sauveur accepta la sienne pour nous ; l’accepter avec amour comme Jésus-Christ l’accepta, et cela, à l’heure des chagrins, des épreuves, des déceptions, des trahisons, de la maladie, de la mort, des tentations.

              C’est elle qui, en nous purifiant nous préservera des châtiments de Dieu. Jésus n’a-t-il pas dit : « Vous tous qui m’avez suivi, vous recevrez le centuple et vous posséderez la vie éternelle ». Non seulement elle nous préservera de l’Enfer, mais elle est la preuve la plus évidente de la fidélité de notre amour au Divin Crucifié.

Prière

Mon Jésus, donnez-moi le courage d’accepter ma croix aux heures douloureuses, pour vous prouver mon amour, et pour expier mes péchés. Que je la presse sur mon cœur, que je la porte courageusement me rappelant la parole que vous nous avez dite et qui est l’expression d’un des nos grands désirs : « Que celui-là qui m’aime, prenne sa croix et me suive »