J’ai peur d’un nocturne bonheurQui pourrait n’être qu’un leurreJ’ai peur des soleils couchantsDes jours un peu trop coulants
J’ai peur des ravages du tempsQue mon visage soit moins éclatantJ’ai peur de mon ardeurDe son inflexible rigueurJ’ai peur de mon humeur chagrineQui me rend de plus en plus malineJ’ai peur des cheveux grisDes amertumes de la vieJ’ai peur de mon corps abîmeDe ne verdoyer que mes ruinesJ’ai peur des espoirs évanouisDe les vider jusqu’à la lie