Oulala, le niveau monte de jour en jour, sur ce bloug... Bon, hier soir, comme plein d'autres moutons, je me suis vautré devant le docu-fake de psychosociologie de la deux, "Le Jeu de la Mort", suivi de son débat plus ou moins bien mené sur les dérives de la télévision. En vrai, je suis encore plus un mouton de Panurge, puisque j'ai plutôt tendance à jeter mon dévolu, le mercredi soir, sur Moundir, l'aventurier de l'amour. Pas parce que je suis fan du candidat culte de Koh-Lanta, mais plutôt parce que le Bachelor me manque. Et aussi parce que je suis enthousiasmé par le machiavélisme du producteur
Bref, j'ai bien compris : regarder Moundir, c'est la teu-hon.
Mais bon, il y a TMC Replay, et ma vie est tellement
Donc, Moundir est un aventurier de l'amour qui cherche l'amour à Miami. Enfin, en vrai, il cherche un type de femme bien particulier : sportive, féminine et indépendante (mais pas trop indépendante non plus, parce que bon, il faut qu'elle reste pas mal à la maison pour cuisiner et lui masser les pieds). Mais au final, si elle a juste une robe et des seins, ça va. Du coup, les nénettes un peu trop discrètes, un peu trop bof ou un peu trop indépendantes (genre celle qui se foutait de sa gueule parce qu'il vit chez sa mère à trente-six piges) ont assez vite giclé. Le montage étant assez peu flatteur pour le psychisme et le QI de Moundir, voire des candidates, on a l'impression que l'amour se rencontre et devient une histoire sérieuse en moins de deux heures. C'est probablement le format qui veut ça.
Dans l'émission d'hier soir, par une belle journée à Maïamè, il restait cinq filles, toutes pendues à un téléphone portable que la prod' leur avait fourni, Moundir décidant d'appeler et de convoquer chacune d'elle un peu quand il le voulait (ce qui n'est ni frustrant ni pathétique, bien sûr).
La première, la diabolique Marie, a eu droit à un rendez-vous baby-sitting avec
Clémence, la caution "intelligente" du début de l'émission (en gros, celle qui a fait des études longues) (et qui, donc, est forcément supposée être moins jolie parce qu'elle ne s'habille pas en Jennypouf), s'est coltinée Moundir dans un autre rendez-vous fantastique : le saut en parachute. Idéal pour les conversations et le flirt. C'est dommage que Clémence ne sache pas traiter sa peau qui brille, parce que sur certains plans on dirait qu'elle a un sérieux problème de zone T. Mais bon, en parachute, pas la peine de se préoccuper de trimballer l'Eau Précieuse, hein. Moundir n'était pas très chaud pour la chute libre, car aussi paradoxal que cela puisse paraître, il a peur du vide (bah comment il fait pour survivre dans l'émission, alors ?). Il a donc flippé pendant tout le rencard pendant que la jeune Clémence s'éclatait. Je dis "jeune" parce que la plupart des candidates ont dix ans de moins que Moundir, en fait. La jeunesse est un gage de féminité, probablement. Ou alors aucune femme sensée de plus de trente-cinq ans n'a envoyé
Il y a pourtant une nénette qui a à peu près l'âge de Moundir : Sinda, la seule candidate restante qui travaille à peu près dans le même milieu que l'aventurier de l'amour, puisqu'elle est coach sportif (ou un truc dans le genre) (peut-être comme Amal [nue] qui était danseuse, ou un truc dans le genre). Mais Sinda, qui est pourtant l'une des bachelorettes préférées de Moundir, l'a un peu mauvaise depuis qu'elle a appris que Moundir s'était plus ou moins tapé toutes les autres candidates mais pas elle : Sinda est bien naïve, le Bachelor teste toujours quelques candidates avant de choisir... Elle décide de quitter le jeu, et puis finalement non.
Restent Charlène, la petite nana toute mignonne qui idôlatre Moundir, et Sabrina, la bimbo plantureuse qui joue à doubler ses copines. Charlène est petite, féminine, sympa et ouverte, et elle boit les paroles de Moundir (quand elle n'est pas occupée à rire de la moindre parole drolissime de Moundir, ou à se pâmer d'admiration devant la force de Moundir) : en gros, elle a toutes ses chances d'aller au bout.
Sabrina, de son côté, jongle depuis le début entre larmes de crocodile et décolletés pigeonnants. Pas de bol pour elle, Moundir n'aime pas les filles trop ostentatoirement sexy, parce que la femme idéale doit être féminine mais forte, bonne mais pas superficielle, salope mais vierge... Moundir est chiant, en fait. Sabrina, par ailleurs, a cru marquer des points avec le Bachelor en lui avouant que la prod' lui avait fait le coup de Marjolaine et les Millionnaires : à la fin, la "gagnante" devra choisir entre Moundir et un pactole de 15.000 euros (TMC n'avait pas 100.000 euros à fourguer à une éventuelle croqueuse de diamants) (le hertzien reste plus riche que la TNT)... Mauvais calcul de sa part, puisqu'elle a ainsi réussi à se mettre toutes les autres filles à dos et à passer pour une manipulatrice auprès de Moundir, qui l'a gardée après ce coup de théâtre shakespearien (minimum) uniquement pour la pourrir. Et si Moundir ne veut pas d'une fille artificielle, il veut encore moins d'une fille dont il croit qu'elle ment. Exit Sabrina, donc, dans "un mélange de Rémi Sans Famille et de Madame Olsen".
A l'issue de ce passionnant marathon digne des meilleurs épisodes de