L’être humain se lasse, c’est dans sa nature.
Aussi, très logiquement, l’être humain qui tient un blog finit par se lasser de son blog, c’est dans sa nature.
Que l’on se rassure parmi mes fans déchaînés, je ne suis ni morte, ni emprisonnée, ni perdue au fin fond de nulle part. Je vis ma petite vie comme avant, mais en silence, momentanément (ou pas ?).
Après avoir posé mes valises dans ma nouvelle chambre, les choses ont continué à aller très vite, et je créais moi-même le tourbillon qui m’emportait, dans un souci de m’accaparer au plus tôt cette ville et d’en faire mon nouveau chez moi.
Des rencontres, des rendez-vous, des sorties, tant d’activités qu’il ne restait plus la moindre minute libre, le moindre neurone disponible pour mon blog.
Et puis le tourbillon, en plus de la vision d’un avenir intéressant, trimballait aussi avec lui des caisses de questions toutes plus pénibles et insolubles les unes que les autres. Et parmi elles, certaines nécessitaient de leur trouver de vraies réponses.
Pour essayer de me faire pardonner, j’ai rajouté quelques photos dans l’album Dunedin, photos d’une plage où je suis allée m’épuiser hier après-midi, et où le vent et le sable se sont joints pour me fouetter, secouer, et essayer de me faire regretter d’être sortie de mon lit. Comme c’était désagréable ! Mais comme c’était beau, ces vagues déchaînées, ces fantômes de sables qui glissaient sur la plage, ces nuages étirés sur un ciel gris-bleu, et ces herbes folles ! Allez, ça valait le coup.