Le machikoué

Publié le 22 mars 2010 par Honorquest

Le «machikoué » (le hochet ou maracas) est, comme le tambour sacré dont j’ai parlé le mois passé, un autre instrument important dans la culture amérindienne. Il est ce pouvoir qui délie les nœuds de souffrance sur nos différents niveaux d’être. Il secouera les toiles d’araignée des traumatismes passés ou des illusions et laissera la lumière nous remplir d’énergie.

Plus trivialement, le manche du machikoué représente l'aspect masculin de l'univers qui pénètre l'aspect féminin (la partie en corne ou en écorce, qui contient les graines ou petites pierres que l'on entend lorsqu'on agite l'instrument).

Le machikoué est aussi appelé « brasseur de force vitale », car il renforce notre vitalité. Le brasseur de force vitale ouvre les sentiers d’énergie dans notre corps ; pour que la lumière puisse circuler. La lumière signifie ici la force vitale. La lumière, octave supérieure au son, est elle aussi une vibration. Comme la musique, elle transporte la force vitale et beaucoup d’autres énergies ! Nous recevons la lumière du soleil, des étoiles et de la lune, et aussi celle de la terre. Nous pouvons apprendre à ouvrir les portes dans nos corps pour que la lumière puisse nous énergiser.

Cet instrument véhicule aussi un autre enseignement par son symbolisme : de même que sa musique ne s'entend que si on l'agite, de même la spiritualité restera sans effet si on néglige d'entretenir sa pratique régulière.

NB: consulter aussi l'article La musique dans la tradition amérindienne



Extrait de Musique & Guérison, Traditions Amérindiennes, Aigle Bleu, un film de Debowska Productions