Excusez-moi, je m'égare... Mais quelle jubilation à la sortie de la salle de cinéma !
Un vrai bon grand dessin-animé !
Que ce soit l'histoire, les graphismes, la musique, les décors...
Il n'y a pas une fausse note !
En plus, il n'y a même pas le côté misérabiliste qu'on retrouve parfois avec la pauvre jeune fille malheureuse et abandonnée et le méchant qui trouve une rédemption tardive mais salvatrice...
Le maître des ombres qui est le fils naturel de Jim Carrey et de Jack Skellington (L'étrange de Noël de Monsieur Jack) est un méchant comme on aimerait en voir plus souvent.
Le Prince Naveen a bien une tête et une mentalité de prince mais il a un sens du rythme et de la danse qui me donne des fourmis dans les jambes.
La Princesse Tiana sort un peu du registre princesse à la rose et au shamallow. Elle est vive, décidée, tendre et pleine de répartie.
Quant à sa copine Charlotte, elle est tout simplement le trublion pourri-gâté-écervelé qu'on adore...
L'alligator, Louis (en référence à Armstrong, sans aucun doute !), est le bon rôle secondaire maladroit, fidèle et drôle mais, en plus, il nous donne l'occasion d'entendre des morceaux de trompette jazz qui vous titillent les esgourdes !
En voyant Mama Odie j'ai immédiatement pensé à l'excellente Irma P. Hall (Minerva, la prêtresse vaudou) dans "Minuit dans le Jardin du Bien et du Mal" du talentueux Clint Eastwood et qui n'est autre qu'un chef d'oeuvre cinématographique (désolée, pas trouvé mieux en terme de photos du film)...
Quant à mon chouchou de chez chouchou, Ray-la-luciole, il est tout simplement l'un des meilleurs personnages de dessins-animés depuis de longues années !
J'étais étonnée que ce film n'ait pas plus "explosé" partout mais je pense que le titre l'aura desservi en donnant trop à penser que c'est une histoire cul-cul-la-praline alors que c'est à l'opposé de ça !
Mais, franchement, faites-vous plaisir, offrez-vous une heure trente de bonheur en tranches !
Bon, et ça fait 3 semaines que je déplace ce billet pour arriver, ENFIN, à le publier aujourd'hui... Comme quoi, il ne faut jamais désespérer...
A bientôt !
La Papote