Maintenant que j’ai compris que je ne gagnerais pas ma vie en écrivant, pourquoi j’écrirais? Par fierté de finir mon histoire? Par orgueil, pour ne pas me dire que j’aurai lâché en cours de route? À qui ai-je à prouver quoi que ce soit? Si un éditeur me disait : je suis intéressé à votre roman, ça deviendrait une obligation, un travail. Peut-être alors aurais-je cet intérêt à m’y mettre. Mais là, rien. Pas obligée donc, je remets, je tourne en rond, je ne me force même pas pour faire de belles phrases dans ce blogue. Comme Mélanie ici. Entre autres.
Ah! Oui et j’ai appris que les deux livres jeunesse écrits en 1976 et 1979, épuisés depuis belle lurette m’appartiennent. Au sens où j’ai le droit d’en disposer. Donc les réécrire. Je relirai et aviserai. Suis-je un si vieil auteur que j’en suis aux redites?
J’en avais parlé en mai dernier et comme il faut apporter un manuscrit. Il ne reste qu’à convaincre mon cœur de s’y mettre. Il faut que je le retrouve celui-là, sans lui, je n'écris rien de bon.