******* Un soir tombant où le soleil avait
daigné se montrer, enfoui sous ma gabardine, je peste contre moi, contre tout.
Une journée morose, ces jours que je déteste. Ces jours là au travail, chacun
bougonne, râle, pour la moindre peccadille. Comme il est pénible d’entendre
geindre, s’engueuler, alors mon ventre se noue pour ne pas exploser sur mes
collègues. Ouf ! 18 h, nous quittons enfin le bureau et poliment nous nous
disons : « à demain ! ». Politesse et hypocrisie se mélangent. Bien que ce temps soit assez
incompatible avec la marche, je décide de rentrer par le parc. Même si je n’ai
aucune chance de croiser âme qui vive, je m’engouffre dans l’allée.Elle,
aussi, a son aspect vert gris foncé, de surcroît, je me retrouve sous la morne
hivernale des lampadaires. Les esprits malsains ont accordé
leur violon pour me voir totalement blasé ? Quel remède pour
enrayer ce fardeau ?Rencontre opportune, chanter, crier
un bon coup, penser au feu de cheminée qui m’attend, se dire que demain sera
meilleur, poétiser sur les bancs, les feuilles ? Où se cache mon
inspiration ? Tiens, si je me concentrais sur ma
respiration ! Allez trois bons et profonds mouvements d’inspiration et d’expiration
comme m’a appris mon maître de judo. D’un coup, mes chakras se sont
ouverts, je suis apte pour positiver ! Je chante : « ça m’a pris par surprise ----- Ca faisait, Ah ! Le trio magique « Frédéricks-Goldman-Jones » ça booste !!! J’introduis la clé dans la porte, le
sourire presque béat. Machinalement j’appuie sur le répondeur tout en
ouvrant le courrier, et une voix au milieu de messages sans intérêt me fait
tendre l’oreille, Séverine. Excellente nouvelle, demain, elle me propose un
resto. Cette journée nuageuse s’achève sur
un rayon de soleil !
« Je suis un homme heureux ! » chante sublimement Sheller. ******** Mes Amis, je vous embrasse de tout mon coeur et merci pour votre indéfectible
Amitié !
Quand j’étais qu’un gamin,
Je regardais tomber mes nuits,
Et j’en attendais rien,
1,2,3, pretty mama,4,5,6, I miss you,
7, 8, 9, Cannot get enoutgh
Je ne sais si ma chanson a réveillé le bois,
mais des gazouillis se font entendre !
Magazine Journal intime
L'écriture revient aussi !
Publié le 24 mars 2010 par Olivier66
Un tour chez mes
Amis des Impromptus , je lis la consigne : "sous
la morne lumière hivernale des lampadaires", elle me séduit ! J'ose
espérer ne pas vous et les décevoir...