Magazine Journal intime

L'écriture revient aussi !

Publié le 24 mars 2010 par Olivier66
Un tour chez mes Amis des Impromptus , je lis la consigne : "sous la morne lumière hivernale des lampadaires", elle me séduit ! J'ose espérer ne pas vous et les décevoir...

******* Un soir tombant où le soleil avait daigné se montrer, enfoui sous ma gabardine, je peste contre moi, contre tout. Une journée morose, ces jours que je déteste. Ces jours là au travail, chacun bougonne, râle, pour la moindre peccadille. Comme il est pénible d’entendre geindre, s’engueuler, alors mon ventre se noue pour ne pas exploser sur mes collègues. Ouf ! 18 h, nous quittons enfin le bureau et poliment nous nous disons : « à demain ! ». Politesse et hypocrisie se mélangent.

Bien que ce temps soit assez incompatible avec la marche, je décide de rentrer par le parc. Même si je n’ai aucune chance de croiser âme qui vive, je m’engouffre dans l’allée.Elle, aussi, a son aspect vert gris foncé, de surcroît, je me retrouve sous la morne hivernale des lampadaires.

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Les esprits malsains ont accordé leur violon pour me voir totalement blasé ?

Quel remède pour enrayer ce fardeau ?Rencontre opportune, chanter, crier un bon coup, penser au feu de cheminée qui m’attend, se dire que demain sera meilleur, poétiser sur les bancs, les feuilles ? Où se cache mon inspiration ?

Tiens, si je me concentrais sur ma respiration ! Allez trois bons et profonds mouvements d’inspiration et d’expiration comme m’a appris mon maître de judo.

D’un coup, mes chakras se sont ouverts, je suis apte pour positiver !

Je chante :

« ça m’a pris par surprise
Quand j’étais qu’un gamin,

Je regardais tomber mes nuits,

Et j’en attendais rien,

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Ca faisait,
1,2,3, pretty mama,
4,5,6, I miss you,
7, 8, 9, Cannot get enoutgh

10, 11, 12, I ain’t got the blues, ..... »  

Ah ! Le trio magique « Frédéricks-Goldman-Jones » ça booste !!!


Je ne sais si ma chanson a réveillé le bois, mais des gazouillis se font entendre !

J’introduis la clé dans la porte, le sourire presque béat.  Machinalement j’appuie sur le répondeur tout en ouvrant le courrier, et une voix au milieu de messages sans intérêt me fait tendre l’oreille, Séverine. Excellente nouvelle, demain, elle me propose un resto.  

Cette journée nuageuse s’achève sur un rayon de soleil !

« Je suis un homme heureux ! » chante sublimement Sheller.

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Mes Amis, je vous embrasse de tout mon coeur et merci pour votre indéfectible Amitié !


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