Météorologue, c'était un beau métier. Les cheveux longs, la barbe grasse, la chemise usée trop large, les grands espaces, le doigt dans le vent, c'était un métier de passionné, de doux rêveur la tête dans les nuages. L'intuition y avait encore une grande place et l'erreur y bénéficiait d'une légitimité toute scientifique.