Nensi Karanxha - Vistors witness
Un univers parallèle commence toujours par planter son décor dès l’instant où un imaginaire se met en branle pour un travail de fabrication ou plutôt de « façonnage » de l’image de l’autre en face distant et insaisissable. C’était au début…L’outil virtuel d’expression, de socialisation, exprime, fait dire, rapporte, autorise. Il met au contact sans crier gare (mon œil), sans frapper aux portes (c’est ça), organise un échange jusqu’à la découverte du timbre d’une voix et du visage même, confortant ou décevant une forte charge émotionnelle. La perception de la réalité de la distance (le principal obstacle) avec l’assurance d’être derrière l’opacité du voile (la belle affaire) fait pousser des ailes au plus introvertis, timide, et fait découvrir des « vocations ». De part et d’autres des expressions, des envies (!!!), des désirs font surface et des fantasmes fortement présents ou parfois « oubliés » autorisent des espoirs pour ne pas dire donnent des élans, des assurances… (A suivre)