Zao Wou Ki
Zao Wou-Ki est un peintre, lithographe et graveur français, d’origine chinoise né à Pékin en 1920 dans une famille issue de la dynastie des Song . Il a peint aussi bien à l’huile qu’à l’aquarelle. Il passe son enfance à étudier la calligraphie, puis de 1935 à 1941 la peinture chinoise et occidentale à l’École des beaux-arts de Hangzhou, où il devient professeur de 1941 à 1947.
Il est formé au croisement des deux traditions qui se partagent la formation des jeunes artistes. La tradition et l’académisme européen, la calligraphie, le dessin, la peinture à l’huile, l’aquarelle, la perspective linéaire et atmosphérique. Henri Michaux l’incitera plus tard à revenir à la technique à l’encre de Chine.
En 1948, il s’installe à Montparnasse et suit les cours d’ Emile Othon_Friesz à l’Académie de la Grande Chaumière ainsi qu’à l’Ecole des Beaux-arts. Il rencontre Sam Francis, Riopelle, Soulages, Hartung, Giacometti, Vieira da Silva. A Berne en 1951 il découvre Paul Klee et se tourne alors vers l’abstraction. Dix ans plus tard il réalise dix lithographies pour illustrer « La tentation de l’Occident » d’André Malraux. En 1980, il est nommé professeur de peinture murale à l’École Nationale Supérieure des arts Décoratifs. Il travaille souvent de grands formats, parfois sous la forme de diptyques ou triptiques où les formes et les couleurs explosent, comme un panneau mural pour la station « Atlantic » dumétro de Lisbonne. On rattache souvent l’artiste à l’ Abstraction_lyrique mais aussi à la nouvelle école de Paris
“Ce qui est abstrait pour vous est réel pour moi” suivant son expression de l’artiste qui a servie de titre à un livre que le critique d’art Jean-Luc Chalumeau lui a consacré en 2001.
En 1983 il est invité par le Ministère de la Culture Chinoise à exposer au musée de Pékin. Depuis il est reconnu et célébré dans son pays natal. En 1985, il donne des cours de peinture dans son ancienne école de Hangzhou à vingt-six jeunes professeurs venus des diverses académies de Chine. En 2001, Zao Wou-Ki reçoit le Prix de la fondation Taylor. L’année suivante, il est élu à l’Académie des beaux-arts où il a succédé à de Jean Carzou.
Dès les années 1960, l’artiste obtient une renommée internationale grâce à de multiples expositions dans les grands musées et galeries du monde, notamment aux USA et au Japon. En 1998 un rétrospective de son œuvre estprésentée Musée des Beaux Arts de Shanghai, au Palais des Beaux Arts et au Musée d’Art Moderne de Canton .L’année suivante, c’est « Chine : la gloire des Empereurs au Petit Palais. En 2003, la Galerie du Jeu de Paume, à Paris, lui consacre une rétrospective. En 2008: exposition à la Bibliothèque nationale de France . Le Musée de l’Hospice Saint-Roch à Issoudun a présenté son œuvre sur papier. Philippe Dagin, Professeur et critique d’art du journal Le Monde en a tiré un bel ouvrage L’encre, l’eau, l’air, la couleur Il y a aussi paru récemment, l’ouvrage de Dominique-Villepin et Yann Hendgen
Les musées qui possèdent ses œuvres sont répertoriés par artcyclopedia On trouve ici des œuvres e Zao et sur Asianart et Place-des-arts Voici quelques unes de ses oeuvres sur papier
Zao Wou Ki - Composition - Aquarelle et encre
Zao Wou Ki-Sans titre - 1967 - Aquarelle et encre
Zao Wou Ki-Entre ciel et terre - Aquarelle et encre
Zao Wou Ki-Composiion - Lithographie - 1971
Zao Wou Ki- Sans titre - Aquarelle et encre
Zao Wou-Ki - Mai-Août 1990 - Huile sur toile
Zao Wou-Ki - 26 04 26 08 94 - Huile sur toile
é
é