Magazine Journal intime

Fantômappletique

Publié le 26 mars 2010 par Didier T.
Oui, ça commence à faire un moment que je fais le mort virtuel, c’est pas très poli. Rien contre vous bien sûr, rien de méchant pour moi non plus, faut m’excuser, je viens lire sans la ramener, c’est juste que des fois on a besoin de rester dans son coin pour ci ou ça.
Alors bonjour à tout le monde, et merci à Valère pour sa compassion quant au ‘bilan globalement positif’ du MoDem aux régionales, mais bon, les socedèmes eurocompatibles restent ultramajoritaires chez les votants, pas de quoi s’inquiéter il me semble. Et mon bon François McLeod reviendra tout requinqué en 2o12 pour l’ultimate fight de sa carrière à panache blanc humaniste et lettré au service des gens, s'ils le veulent cette fois-ci, sinon il laissera la droite continuer cinq ans et il retournera dans sa ferme pour s'occuper de ses chevaux, c'est vous qui voyez.
Portez-vous bien les amis et à un de ces quatre. En guise de coucou je vous mets une petite histoire, du genre ‘consensuel’.
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Un soir, la Patronne et moi sommes allés dîner chez des amis. De drôles de gens, des bouffeurs de vie sur un mode circonspect sans tourner à l’aigre, d’une humanité réjouissante, qui tracent leur route sans perdre de vue toute cette eau qui dort autour d’eux, qui acceptent de tenir compte de ce dans quoi ils sont sans pour autant envisager de se passer la corde au cou ou à celui de leur prochain. Bref, de bons moments conviviaux.
Mes amis et moi, on est en désaccord politique quasi-complet donc on évite de parler de ça —bien qu’après un ou deux flacons, fatalement... mais en règle générale je sais m’astreindre à me tenir tout seul, je ne veux pas me fâcher avec eux pour des histoires qu’à notre petit niveau on n’aura pas d’autre prise dessus que de jouer sa modeste partition dans comment les choses vont tourner. On pose des diagnostics différents mais on en arrive à des conclusions cousines, c’est étrange, un peu inquiétant. Et quand j’ai tendance à vérifier si mes lames sont bien à leur place, c’est-à-dire quand on en arrive à parler d’Union européenne, par dessous la table la Patronne me donne un léger coup de pied dans le tibia et je pose alors une question genre “et au Liban, on en est où?”. Oui parce que mon ami est libanais. Il a dix ans de plus que moi. À l’époque où je mettais de l’ambiance au collège, lui au Liban il faisait la guerre, il a tué des gens —un tel genteulmane j’ai un peu de mal à l’imaginer en uniforme à ramper avec une kalachnikov et des pensées “c’était lui ou moi, désolé”, ce fut pourtant le cas, sa carcasse posée sur la table de jeu quand moi au même moment je tentais de faire péter le score de mon flipper préféré, ‘Amazon Hunt’. Mon ami libanais sa femme est turque, elle vient de la côte Ouest, grande, longiligne, des yeux magnifiques, une bien belle intelligence, un rire à épiler les barbus, des traits d’esprit qui te renvoient les primates totalitaires au fond de leurs cavernes respectives. Et lui, une ironie de première bourre, du sardonique, et le sens de la narration, le méditerranéen flamboyant —un jour il faudra que je vous raconte l’histoire du chien trotskiste à Beyrouth en 1976, j’en ai pleuré de rire.
Ils ont deux mômes, et les chats n’ont pas fait des chiens.
Une fille de 13 ans. La gamine est en train de devenir un sacré petit morceau... et son papa, on voit bien que ça le terrorise plus que les bombardements de sa jeunesse —beau picoler plus que moi il n’en reste pas moins musulman, alors sa petite choupette roulée comme une prémadone de Botticelli avec ses fringues de djeunzz à la dernière mode, quand il la regarde de près ça lui fait couler une ou deux gouttes de sueur sur les tempes, il sait bien que sur ce coup il ne s’en sortira pas en tirant le premier. Mais bon, elle est sensée la demoiselle, j’ai pas mal discuté avec elle, elle sait ce qu’elle veut, elle a conscience que la planète déborde de gougniaffiers et de sournois avec alibis déontologiques, qu’elle doit trouver un compagnon qui tienne à peu près debout dans tout ça —elle y arrivera.
L’autre môme c’est un garçon, il a 11 ans. Un petit mec, rouleur de mécaniques. Il est mignon comme tout, très élégant, classe & style, toujours nickel, le cheveu bien coupé, une allure nonchalente couplée à une sacré vivacité d’esprit qu’on en voit illico que les chevaux ne manquent pas sous le capot du petit coq. J’adore.
Donc deux enfants assez impressionnants, chacun dans son genre.
Bref, ces quatre-là, on ne se rencontre pas très souvent mais j’aime bien les voir, je sais qu’à chaque fois on se payera une belle et bonne soirée de haute civilisation déconneuse —un coup chez l’un, un coup chez l’autre.
La dernière fois qu’on s’est vus c’était chez eux. Alors on arrive, mon libanais vient nous accueillir sur le perron en disant:
— “T’as bien fermé ta voiture? Paraît qu’il y a des basanés dans le quartier...”
Aux enfants on leur avait amené à chacun une bédé (un Gaston Lagaffe pour le petit gars, un épisode de Jonathan (Neal & Sylvester) pour la gisquette —pour une louloute de 13 ans, j’avais eu du mal à trouver un alboume qui ne soit ni trop mièvre ni crade, et à la librairie j’avais fini par voir ça, les Jonathan de Cosey, sensible et digne, l’aventure intérieure, très subtil avec zéro clicheton... ‘Neal & Sylvester’ c’est vraiment de la bonne de chez bonne —apprendre à grandir sans trop pourrir).
Alors on rentre, on dit salut à tout le monde (j’ai un peu de mal à reconnaître la miss, six mois que je ne l’avais vue et... wow, indéniable, elle a perdu toutes ses joues et elle a gagné ailleurs, alors les jeunes matous du coin ne vont pas tarder à pousser leurs concertos en miaou majeur, si ce n’est déjà commencé, putain, qu’est-ce que j’donnerais pas pour avoir 14 ans à cet instant précis —ah ça sûr, il n’a pas fini de blanchir sur le chef le papa poule, m’est avis que les trois-quatre années à venir vont lui être assez rudes psychologiquement). On va au salon, mon ami en profitant pour me glisser en main un verre de J&B; —on peut commencer direct, on dort sur place.
# 35 — ON PREND DATE
Au salon je vois un échiquier sur la petite table, une partie en cours, une partie presque achevée en vérité vu la saignée dans les rangs noirs. Alors je regarde un peu l’état du jeu, et... oui... à part l’euthanasie il ne reste plus rien à faire pour le pauvre patient noir. Et là, le père m’attrape l’épaule et me dit:
— “Pffff... C’est mon fils. Quand je suis rentré du boulot il a voulu jouer une partie. C’est vrai, j’ai jamais le temps de jouer avec lui. J’étais crevé, j’ai plein d’emmerdes en ce moment, j’avais pas envie, mais je peux pas toujours lui dire non... et voilà, ça donne ça. Un désastre. Trois fois de suite qu’il me lamine, j’ai vraiment pas la tête aux échecs ces temps-ci. Et depuis il ne se sent plus pisser... Ça commence à me fatiguer. Tu reprends un skaï?”
Deux minutes après, le juvénile tenant des joyeux blancs triomphants passe par là et remarque que j’observe l’état du jeu.
— “Tu joues aux échecs?”, qu’il me demande.
— “Ben... un peu. Faudra qu’on se fasse une p’tite partie à l’occasion.”
— “Ben on a qu’à la faire maintenant!”, qu’il dit en commençant à réinstaller les pièces sans aucun égard pour la bérézina paternelle.
Le temps qu’il remette le jeu en place, je vais voir le père et je lui dis:
— “Ton fils veut que je joue contre lui. On peut?”
— “Vas-y...”
— “Mais... je le joue comment? Il est bon?”
— “C’est qu’il commence à bien se démerder, ce p’tit salopard. Il deviendra bon. Très bon. Là, il n’est pas encore à un super niveau, il a tendance à oublier des données, mais pour 11 ans, ça promet. Surtout qu’il adore ça, les échecs. C’est son truc. Il joue beaucoup, il progresse vite, il ne plafonne pas, et quand il chute il se relève tout de suite et il engrange. C’est assez impressionnant. Va pas t’amuser à sous-jouer face à son joli visage d’ange, tu pourrais bien te prendre une tôle d’enfer. T’as vu, moi...”
— “Ouais mais t’avais la tête ailleurs. Donc en résumé... je gagne ou je perds?”
— “Écrase-le.”
Ça m’a surpris de sa part. Il ne disait pas ça méchamment, cet homme se ferait tuer pour que son fils puisse continuer à vivre, mais son “écrase-le” n’était pas de la plaisanterie, ça se sentait dans le ton.
— “Heu... vraiment?”
— “Écrase-le, j’te dis.”
— “Ouais m’enfin, il a 11 ans. Tu sais bien comment c’est, à c’t’âge-là y’a des trucs qui peuvent prendre des proportions que les vieux cons comme nous n’imaginent plus. Je peux gagner sans l’humilier devant ses parents, quand même.”
— “Écoute... Donne-lui une foutue correction. J’arrive plus à le tenir, il s’imagine en génie des 64 cases, ce qui deviendra peut-être le cas mais pour l’instant c’est un gamin, MON gamin. Il me nargue, il se paye ma tronche. Et surtout, cette obsession qu’il a de ‘gagner’, toujours gagner. Je l’ai pas élevé comme ça. La vie, c’est pas ça. Je ne veux pas qu’il devienne un petit trou du cul surdimensionné. Fous-z-y une bonne leçon d’humilité, ça lui fera du bien, et pas de pitié, je te le demande comme un service personnel. Il est très mauvais perdant. D’ailleurs il pleure quand il perd mais face à toi, il prendra sur lui. Et puis je le connais, je sais comment il pense, il juge un peu trop les gens sur leur apparence, ça aussi ça m’énerve, il t’aime bien mais avec ta dégaine il s’imagine que t’es un gros campagnard qui joue aux dames comme un invertébré, sans vouloir t’offenser. Inflige-lui une délatée mémorable, ça le fera réfléchir sur le sens des apparences... Pilonnage à volonté, camarade, les orgues de Staline. Et pas de survivants...”
Mon ami, c’est vrai, est toujours habillé nickel, lui, rasé de près, godasses cirées —il pratique un travail qui exige pas mal de représentation, il passe une bonne partie de sa vie dans des avions pour aller négocier des contrats à Dakar ou à Séoul, mais l’aspect impeccable c’est aussi sa façon d’être, en vacances il est pareil. Des fois il me taquine sur mon louque. C’est vrai que je n’ai pas l’air de grand’chose de plus qu’un vieux babacoule resté québlo à Woodstock, une relique seventies qui fait se retourner les mômes dans la rue, ça arrive que je flanque un peu la honte à la Patronne, “tu vas quand même pas sortir comme ça?” —hé, c’est pas de ma faute si mon pull préféré c’est ma môman qui me l’a acheté en 1983, d’ailleurs je le porte en ce moment même où je tape cette ligne. Bref, les fringues je m’en fous... du moment que je porte sur le dos un habit propre et pas eltonjohnesque ça me va, souvent je me balade avec deux chaussettes de couleur différente, je m’en rends compte quand je vais me coucher ou elle s’en rend compte quand je les enlève plus tôt pour d’autres raisons que les sens ne réprouvent point. Alors c’est sûr que le petit Brummell de 11 ans, son gel dans les cheveux bien tondus sur la nuque avec la légère houpette tintinesque au front, et puis ses vêtements de marque, son allure générale de minimannequin, là, dans son esprit je dois à peu près correspondre à l’idée qu’il se fait du clodo coffré par le SAMU, ou pire encore: hibernatus fraîchement décongelé du flower power. Totale ringardise, le vieux poilu anachronique avec ses fringues de banlieusard roumain... ça me fait sourire, je ne peux pas lui en vouloir, c’est normal, ce môme est né il y a onze ans —pour moi ce qui me sépare d’il y a onze ans c’est rien qu’un petit segment temporel, mais pour lui c’est toute son existence. Il vit à fond dans le XXIè siècle, numérisé à mort, jeux en ligne, il tient un blog, plein de musique dans sa piaule mais jamais acheté un disque, incapable de convertir les euros en francs (ce qui me réjouit à chaque fois que je cause avec des enfants), et là il voit en face de lui un espèce de fossile surgi des années ’7o (autant dire de l’époque carolingienne, Jacouillle la Fripouille himself et à domicile), c’est comme si à son âge j’avais vu débarquer un gonze en redingotte et haut-de-forme, rien à y redire. Hé bien voilà, parfait, comme ça face à lui je vais pouvoir y aller à la Columbo, un de mes rôles préférés... “soyons désinvoltes, n’ayons l’air de rien”.
— “D’accord. Tu sais ce que tu fais. Une fois la partie terminée, ton fils ne pensera plus qu’à une chose: retourner se mettre au chaud dans sa mère.”
Alors on commence la partie. Mon jeune client, je lui laisse le choix des pièces. Il prend les blancs. Ça m’arrange (quand je joue quelqu’un la première fois, je préfère tenir les noirs —c’est l’adversaire qui ouvre, ça permet de voir un peu ses procédés, sa logique, son niveau, ses stratégies, et estimer le degré de concentration qu’il faudra développer pour s’en tirer). Je ne suis pas un bon joueur, j’ai commencé trop tard et je manque de pratique, sur Tinternette je me suis plusieurs fois pris des raclées que c’en était à se demander qui jouait en face, m’enfin, face à un joueur de niveau moyen je me défends à peu près. Alors il ouvre, le petit. Classique. Je réponds aussi dans du classique, minimum syndical, juste dégager les pièces, laisser venir. Il se démerde pas mal, il protège ses sorties, il place des trucs pour plus tard. Correct. Il est au-delà de la simple maîtrise des mouvements de pièces. Oui, ne pas trop se laisser endormir par le petit minois gominé, quand même. Et il est accrocheur, ça, il joue pour la gagne, évident, si je ne fais pas gaffe il ne laissera rien passer, monsieur est un baby killer, zéro scrupules et seul compte le résultat, un beau salopard prépubère, aucun doute possible —de le voir à l’œuvre ça me rajeunit de quelques décennies, des images qui remontent. Bon... Son père m’a dit: “écrase-le”. Ça me fait de la peine, j’ai un peu de mal, mais c’est son père et c’est un homme qui sait vivre et laisser vivre, je comprends ses raisons, je me suis rangé à ses arguments, alors oké je vais rouler pour lui sans état d’âme ni sensiblerie. Complot de vieux, on écrase le p’tit pour y apprendre le sens de la vie —¡vamos, compañero!
Je décide de procéder par étouffement —aucun échange de pièce, que tout reste en vrac sur l’échiquier. Ce qui fait qu’on se retrouve vite avec une assiette plutôt copieuse. Et en même temps, je me dis que je dois structurer un ‘mat’ qui marque son jeune esprit combattif, un coup de sabre qui vienne de nulle part et qui clôture d’un coup le débat. Face à un adversaire de 11 ans qui ne supporte pas la défaite l’étouffement c’est ignoblement répugnant, je sais bien. Mais... “écrase-le”, les mots ont un sens. Et assez vite la solution finale se pose toute seule devant moi, comme c’est souvent le cas pour peu qu’on accepte d’ouvrir son zeuil sur autre chose que ce qu’on cherche à voir. Son roi, il le surprotège... hermétiquement enfermé entre plein de pièces, aucune issue. Yep! Et il se trouve que dans la configuration présente je possède un cavalier qui fait mat en 4 coups.
Au 4è coup, alors que je venais de le laisser me croquer un fou gratos qui aurait dû l’interpeller s’il n’avait été trop ravi de manger par surprise une pièce du vieux bouseux pas assez attentif, je pose mon canasson à l’endroit où il fallait qu’il achève sa trotte... et au jeune homme, alors que je ne lui ai même pas croqué un pion depuis le début de la partie, je dis, droit dans les yeux:
— “...’chec, mat.”
Il regarde ça avec des yeux de poisson pas frais. Ah, c’est dur pour lui. Très dur. Très très. Son œil commence à briller, les mains serrées entre ses jambes, le torse un peu tordu et la tête penchée sur le côté. Il vérifie deux fois. Il ne digère pas. Je ne dis rien, je ne souris pas, je ne fais pas le malin, j’ai un peu honte de ce que je viens de commettre. Il se retient de pleurer et manifestement ça lui coûte très cher. Il est courageux, ce petit orgueilleux. Très courageux. Il encaisse plein fouet... furieux, mais sachant rester digne et sans prendre la fuite —jolie force de caractère à 11 ans, j’apprécie, c’est en effet très prometteur. Surtout que son père rigole derrière son dos, ce qui est encore pire que la défaite. Le petit me demande, tout bas et très sec:
— “Tu me donnes ma revanche?”
— “Ben... je crois qu’on va manger, là. Mais tu auras ta revanche, c’est promis. Ce ne sera de toute façon pas possible autrement, n’est-ce pas?”
Ce regard qu’il avait, ouahouh. Un ennemi mortel. Sûr que cette partie-là, il allait s’en rappeler. Un vieux paysan hirsute qui lui colle une déculottée sans appel, à lui, le futur champion du monde, bon dieu... on m’aurait joué un tour de pute de ce genre à son âge, je ne sais pas comment j’aurais réagi... mais lui ça se voyait dans ses yeux, son rictus: “tout se paye, vieux con, on prend date”.
Alors fatalement... un jour sonnera l’heure de l’addition et le paysan se retrouvera sur orbite, c’est forcé. Il joue dans un club, le petit. Il adore ça, les échecs. Il y consacre deux heures par jour, moi je fais quelques parties par semaine, c’est foutu. Je viens de le motiver pour progresser encore plus vite, encore plus fort. Dans quelques années il m’écrasera comme une cahouète sous la dent, c’est évident. Un combat que j’ai perdu d’avance et il m’anéantira à fond, sans aucune miséricorde, avec méthode, rigueur, l’œil du sniper, la hargne du petit humilié, ce mec est pire que moi à son âge, je vois bien, je connais ce regard. Ce jour-là, le jour de l’addition, je finirai à poil, obligé. Je vendrai ma peau façon John Wayne à Fort Alamo —le petit ne fera pas de prisonnier et le moins que l’on puisse dire c’est que je ne l’aurai pas volée, ma rouste inévitable. Ce sera notre dernière partie, et je vois déjà son sourire au moment de dire ‘échec et mat’. Il aura 14-15 ans. Et probable qu’après je lui raconterai pourquoi un soir de ses 11 ans il s’est ramassé à domicile une telle gamelle abominable par l’ami de son père —à moins qu’il ait déjà compris tout seul, ce qui ne me surprendrait pas, mais n’enleverait rien à son désir de m’atomiser, façon gamin qui colle un pétard mammouth dans une bouse de vache.
Chacun son tour.
***Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu

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