J'ai trouvé mes maîtres du côté des écrivains, des poètes...
Publié le 27 mars 2010 par Chroniqueur
J'ai trouvé mes maîtres du côté des écrivains, des poètes, chez ceux qui se penchent sur la trame de la vie et calligraphient à l'encre d'or ses surgissements, qui en dévoilent les cheminements possibles, les tumultes et les havres de paix. Enfant, on m'a appris à lire et à écrire, et je me suis aussitôt lié à ces savoirs. Si bien que je n'ai prêté que peu d'attention aux autres disciplines: j'étais déjà fort occupé. Lire et écrire: deux verbes qui me font aimer la vie, profondément. Deux cadeaux premiers que m'a offert ma scolarité et que je n'ai pas oublié de déballer. Deux chemins que j'ai trouvé pour me rejoindre, regagner mon lopin de terre intime, mon jardin de curé, comme j'aime à l'appeler, où je peux me cultiver et laisser croître les graines qui ont été semées par le quotidien. Je tiens à cette petite parcelle, d'autant plus qu'elle ne m'appartient pas, mon père et ma mère me l'ont confiée, une foule d'événements m'en ont rapproché ou éloigné, des livres et des rencontres m'ont enseigné à en prendre bon soin.