Je vous disais cette semaine que je me cassais beaucoup trop la tête pour choisir ce qui me tente vraiment. Que devrais-je faire exactement? Qu'est-ce qui me fait réellement plaisir? Comment ai-je envie de vivre ma vie? Quels choix devrais-je faire aujourd'hui pour y arriver?
Je suis une fille de type concret. Il me faut savoir qui, quoi, quand, pourquoi et comment avant de prendre une direction. Mon juge fait son travail avant même que je me sois permis de rêver.
Mais il arrive des événements qui, une fois de temps en temps, me frappent de plein fouet. Qui m'incitent à comprendre l'urgence de vivre et à profiter des petits plaisirs du quotidien. Des événements qui me bouleversent au point de me dire: "Merde, qu'est-ce que j'attends?".
C'est arrivé cette semaine. C'est qu'une maman de mon entourage est décédée des suites d'un problème de santé récemment diagnostiqué. C'est devenu grave du jour au lendemain. Les médecins ont traité et pensé que ça y était. Elle avait repris sa routine et était très fière d'avoir eu tant de courage. Puis, mardi matin, elle a eu un malaise. Puis pouf! Tout était terminé avant l'heure du dîner.
Même si je n'avais que croisé cette dame à quelques reprises, elle était suffisamment proche de moi pour que je ressente la peine des gens qui l'appréciaient et que je présume le désespoir de son conjoint et de ses enfants. Pour que je me demande: "Si ça avait été mon tour ce matin, quel aurais-été la dernière image que j'aurais laissée à ma petite famille?".
Comment passer le dimanche le plus agréable, donc? Il s'agit de se demander, à l'occasion: "Et si c'était le dernier, comment je choisirais de le passer?"
Je vous souhaite de faire de dimanche, votre dimanche. Que ferez-vous?