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Frayss Pix - Episode Neuvième

Publié le 12 octobre 2009 par Furu

     Une porte s’ouvre, elle donne sur une rue sombre, un pauvre lampadaire de même pas 40 watts éclaire difficilement une porte dans un renfoncement.

Mais où est donc Mosca ?

 J’avance pour sortir de cette ruelle inquiétante pour me retrouver sur une rue plus grande bien mieux éclairée,  je croise quelque personne, des inconnus.

Je décide de faire demi tour, retourner là d’où je viens, j’y suis déjà.

Mosca est arrivée je me place à sa gauche dans une chaise longue elle est blessée sur le coté du visage, il y a d’autres personnes assises autour d’elle avec moi qui lui posent des questions, mais je ne comprend pas ce qu’elles disent. Je sens que je commence à trembler de plus en plus fort et de partout, je sens particulièrement ma tête vibrer de plus en plus vite, je demande : eh, aidez moi là, ça va pas ! mais la personne à ma gauche m’ignore (je ne vois qu’elle), je panique et là j’ouvre les yeux je suis couché sur le coté et je vois une silhouette debout devant moi, je sursaute et elle disparaît au même moment.

flippant… le dauphin ! dit Mosca

Papou éclate de rire et Mosca le rejoins dans son esclafaction, Jack n’y comprend rien, et s’en va, Clément et les autres ont lâchés la conversation sur les idées extravagantes de jack pour aller manger, depuis un bon moment, pour ne pas dire depuis le début.

Mais arrêtez vos conneries, dit Groné, j’ai vraiment flippé…

Le dauphin ! le coupe Papou qui se roule par terre dans les bras de Mosca qui se pisse dessus pour la troisième fois.

Et merde, vous comprenez rien !

Et il s’en va....

   Avant que Groné n’arrive de la cuisine pour raconter son rêve à Mosca, les faits suivants s’étaient déjà déroulés :

Lolotte est toujours dans l’abri à botte, groné vient de la quitter et l’image de Loïc lui apparaît, elle tressailli, se prend par la main et accompli son devoir…

Ah tout de même, t’en as mis du temps, j’ai failli commencer la rénovation du toit, tellement c’était long, râle groné

Ha ha !bah ouais, mais c’était dur de créer une diversion, tout le monde était à table, j’ai du attendre que karine fasse sa vaisselle pour qu’elle me tourne le dos, aller, dépêche toi avant qu’elle ne se rende compte de la disparition de Maïna

Groné sort la pince de sa poche, se penche sur l’enfant qui a l’air d’avoir grandi depuis ce matin et lui dit :

Ecoute maïna, nous avons compris que le temps presse mais il faut que tu arrêtes avec ces boulettes de basaltes et ces histoires de météorite sur la Lune, tes menaces risquent de modifier le déroulement de l’opération Sauvez Willy 2, rappelle toi Sauvez Willy 1 en  44 ma pointure,  ces deux Bombes sur hiroshina et Magasaki, ont bien failli faire tout capoter.

Mais qu’est ce tu racontes ? s’exclame lolotte .

Groné se tient la tête dans les mains et vacille.

-   Ah, je sais pas…

Il lève les yeux et constate avec effroi le sourire en coin et le regard malicieux de Maïna

c’est cette petite peste qui interfère dans mes pensés, arrête ça tout de suite hurle-t-il

Et il se jette sur elle…

Heureusement Lolotte attrape la petite à temps,  groné se rétame la binette sur la faîtière, il en perd la précieuse pince, objet décisif pour la suite des évènements qui disparaît  et qui, après de vaillantes recherches rondement menées ne réapparaîtra sûrement jamais et qui, de ce fait, risque de compromettre fortement cette histoire très pidante et qui, ne s’arrêtera donc jamais !!

Mais t’es taré ou quoi ! cri lolotte effarée devant cette réaction incompréhensible et pour le moins inattendue,  Maïna est dans ses bras, elle pleure à chaudes larmes et à grands hoquets incontrôlables et bruyants comme une machine à découper le poisson pané.

Oh ma ptite Maïnch, il t’as fait peur tonton groné,  c’est rien va, lui dit elle pour la rassurer en la berçant.

Elles quittent doucement Groné,  Lolotte lui tourne le dos, il peut voir Maïna qui s’est calmée un petit peu, il la regarde d’un œil en forme de couteau avec des éclairs.

En réponse à ce regard meurtrier, elle lui sourit sournoisement...Groné ne la quitte pas des yeux jusqu'à ce quelles disparaissent de son champs de vision.

Je vais pas me laisser faire mademoiselle « chante le blues » se dit il, j’ai plus d’un tour dans mon sac, surtout dans le sac des voisins…

   Emy n’a pas faim. Du cheval ! pfff ! Elle se dit qu’elle est la seule à se tourmenter et à essayer de trouver des liens logiques entre les explosions, les accidents, les disparitions, et petit à petit l’étau se referme sur son doigt, car elle ne regarde plus ce qu’elle fait. Le dernier tour de la barre en métal écrase son ongle qui rentre dans sa chair éclatée : elle hurle et là c’est comme si la douleur avait accéléré sa reflexion et avait abouti à un élément de réponse.

Les bâtons de dynamite juste au niveau de ses jambes, rangés derrière le bidon d’essence de la tronçonneuse, voilà la solution !

Quelqu’un avait laissé de la dynamite dans la 205 et quelque chose avait allumé ces espèces de réacteurs qui aurait provoqué on sait quel drame.

Non, elle ne pouvait se résoudre à tant de coïncidences. Elle desserre alors l’étau et se sent soulagée. Elle se baisse, prend deux bâtons de dynamite, le bidon d’essence, la tronçonneuse, un marteau, une scie à métaux, du fil à béton, la ponçeuse, résolue à connaître le lien entre l’explosion de la 205 et les boulettes de basaltes.

Manque de pot, c’est Christian qui entre dans l’atelier et la surprend chargée comme un sapin de noël.

Ba Emy ?

J’ai besoin de tout ça pour faire une expérience …

Mais attends, mais c’est de la dynamite ? c’est toi qui fait tout péter partout ? les chevaux ? les voitures ?

Mais non, si c’était moi je serai quand même plus discrète …

Christian ne l’entend pas de cette oreille, il commence à paniquer, croyant réellement à l’implication d’Emy dans les explosions, il tente d’appeler un témoin à la scène.

Emy l’arrête avant aucun son ne sorte de sa bouche :

Christian tu te tais ou je raconte à tout le monde que tu as une collection monumentale d’écharpes de club de foot !

Il avale sa salive et elle reprend :

Oui oui, Milan, Borrussia Dortmund, et aussi celle de l’équipe de Kabylie, de calais, de Reims, d’Auxerre, bref plus de 40 ! Tu me les as montré à un moment où tu étais nostalgique des match de foot à la tv !

Bon va faire ton expérience, mais si jamais quelque chose se passe je sacrifierai mes écharpes.

Viens avec moi, tu verras.

Groné est descendu du toit de la grange, il se retrouve dans la cuisine, karine n’a pas terminé sa vaisselle, il passe près d’elle pour prendre une assiette, il a faim le gaillard :

il reste du cheval lui dit elle, dans la marmite sur la cuisinière.

Il retire le couvercle de ladite marmite et s’offusque :

Mais y a plus que les sabots !

C’est le meilleur !

Ouais… Dit moi, on se ferait pas un ptit pacman un de ces soirs ? lui demande-t-il avec un clin d’œil et son plus beau sourire, celui ou on voit sa dent en or.

Karine,qui ne s’attendait pas à ce que la vidéo interdite soit découverte aussi rapidement tombe sous le charme et répond, rougissante comme peau de roux au soleil de midi.

Passe ce soir, filou ne sera pas là et Chris doit garder la maïnch, prends la caméra et la cassette avec toi…( le tout accompagné d’une bonne douzaine de clin d’œil, « un poil excessif » pense-t-il)

Le sourire de Groné disparaît aussi sec, son premier plan, à peine élaboré, s’effondre déjà.

Euh… ouais nan en fait ce soir je  peux pas, j’ai squash, hésite groné, une autre fois peut être, je t’appelle o.k. ?

o.k. dit-elle un peu déstabilisée et déçue, au fait, t’as pas vu Maïne elle était  table y a 10 minutes, tu sais pas avec qui elle est ?

non.

Groné quitte la cuisine d’un pas déterminé, emportant deux sabots bien cuits, un sur une assiette, l’autre dans la poche, pas de temps à perdre, son but : trouver chris…

Et tu chanteux chanteux chantes, ce refrain qui te plait, et tu tapeux tapeux tapes c’est ta façon d’aimer… chantonne-t-il comme pour se donner du courage.

Il descend l’escalier derrière la maison quand il  aperçoit…

Mosca !

Loïc Beckett, attablé, commence à faire la connaissance de Clément, il se dandinne sur le

banc comme gêné de ne plus avoir faim. Il ne sait pas quoi dire :

Euh, tu n’as pas mal au bras ? enfin à l’épaule ?

J’ai l’impression d’être plus en forme que toi, tu es tout rouge et tu as le ventre gonflé comme une madeleine !

« L’homme qui n’a pas peur de regarder peut se faire voir. », répond Loïc comme à chaque fois qu’il se trouve face à une circonstance qui le dépasse.

Clément cherche quoi répondre, si seulement dans sa poche il avait son petit livre de citations israëlo-palestiennes ! Il tourne la tête et tombe sur le titre d’une brochure à prix libre. « Ah, c’est bon ça » se dit il avant de le lire tout haut :

Complicité et résignation !

Loïc plisse le front, cligne légèrement l’œil droit :

En parlant de soif, je meurs d’eau.

Lolotte et Maïna pénétrent la cuisine, Loïc sent une présence qui le pousse à sortir. Il ne se souvient pas de son appétit vorace de l’épisode yourteux. Il sort laissant Clément quand même un peu véxé de ne pas lui avoir laissé le temps de rétorquer. C’est décidé clément part à Toulouse retrouver ce recueil de citations.

Et souvenez vous : Marie a toujours ces deux fameuses lettres écrites dans la yourte au premier épisode. Elles sont maintenant dans sa poche. Furu devait les poster mais il semble faire partie des disparus ou des explosés.

Alors elle suit Loïc au dehors de la maison. Elle essaye de le convaincre à son insu qu’il a besoin d’aller en ville. En même temps elle vérifiera s’il est vraiment ce que l’on attend. Sa stratégie fonctionne, Loïc n’a plus de tabac.

Marie sort une valise de l’abri bottes et lance à Loïc :

Allons-y maintenant !

Chris et Guigui sortent de la salle de répét, ils ont vraiment l’air satisfaits de leurs reprises, guigui s’est mis une perruque, Chris dit trois mots et ils sont morts de rire, ….. ou non, ils jouent à rire, pourtant de loin la scène a l’air réelle.

 Mais que cachent-ils ? se demande Guizmo qui a la déception de voir le générique de fin de l’épisode.

 

 

Suite à la démission de Désiré Maroilles, la production a enfin pu accorder l’integralité de son exceptionnel budget au  prochain épisode qui  vous sera livré sans aucune coupure publicitaire, tourné en format mini DV( à la place du format vhs, obsolète, je vous l’accorde, mais tellement réaliste ), les acteurs changerons de vêtement pour la première fois depuis le début de la série et il pourront enfin manger à leur faim, passer des coups de téléphone, conduire, se laver les cheveux, démonter une roue de tracteur et en faire un jacuzzi à sec, apprendre la table des 13, siphonner un tube de colle, se tailler les dents, rencontrer Gash Patty et Chantale Ladsous, ouvrir une charcuterie végétalienne, courber l’échine, siffler le train, accuser le Vévous, lire Marie-Claire à Cagne sur Mer, sentir, se faire des rideaux en rognure d’ongle, inventer la roue, suivre Marie-josé Perec, gagner le confiance de sylvain mirouf, faire d’une pierre deux coups,  vomir,  arreter le speed ne pas respirervivre heureux tout simplement

 

Précisions purement politique: cet épisode a été écrit par Groné et Marie. Je n'ai rien à voir dans cette histoir!


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