Magazine Journal intime

S.O.S blog en détresse

Publié le 25 novembre 2007 par Fyfe
Jour 1
Arriver au travail à 9 heures.
Ne pas avoir le temps de déjeuner pour cause de boulot de merde.
Rentrer tard à la maison pour cause de boulot de merde.
Être crevé, ruminer toute la soirée pour cause de... bref, vous avez compris.
Parvenir à reposer son cerveau assez tard dans la nuit.
Jour 2
Se réveiller en retard.
Arriver au travail à 9h15.
Ne pas avoir le temps de déjeuner pour cause de boulot de merde.
Sortir du travail juste avant que le gardien ferme les portes des bureaux.
Être crevé, ruminer toute la soirée.
Parvenir à reposer son cerveau assez tôt le matin.
Jour 3
S'extirper du lit au prix d'une belle flopée de jurons.
Voir sa tronche dans le miroir et prendre sur soi pour ne pas retourner au lit.
Arriver au travail à 9h30.
Encaisser les remarques des collègues rapport à la sale tronche.
Ne pas avoir le temps de déjeuner pour cause de boulot de merde.
Se faire sortir du bureau de force par le gardien.
Travailler une bonne partie de la soirée à la maison.
S'effondrer dans le lit avec une pensée déprimante sur le sens de la vie.
Jour 4
S'extirper du lit avec un mental de condamné à mort.
Voir sa tronche dans le miroir.
Rechercher la truelle à maquillage au risque d'être encore plus en retard.
Arriver au travail à 9h45.
Apprécier de ne pas avoir de remarques désagréables des collègues rapport au maquillage à la truelle.
Essayer d'apitoyer le gardien en pleurant un peu.
Continuer à travailler toute la soirée à la maison.
Ne plus très bien savoir où se trouve le lit.
Jour 5
Ramper hors du lit.
Perdre un quart d'heure à se demander s'il est préférable de se maquiller et d'agraver le retard ou d'assumer le visage "retour des morts vivants" staïle.
Ne pas réussir à se décider.
Maquiller un demi-visage et arriver au travail à 9h40.
Montrer son bon profil aux collègues.
Eviter le torticolis.
Fuir en douce du bureau à 18h.
Culpabiliser et travailler une bonne partie de la soirée.
Verser une larme en règlant le réveil pour le lendemain.
Jour 6
Se réveiller au doux son du réveil.
Se retenir de l'exploser.
Se souvenir que c'est le week-end.
Respirer.
Se souvenir aussi qu'il faut quand même se lever pour travailler.
Frôler la crise de nerfs.
Passer la journée à essayer de travailler.
Ne pas réussir.
Mais continuer à essayer.
Décider de lâcher prise et passer la soirée avec des amis.
Jour 7
Ne rien faire.
Du tout.
A part faire des gaufres.
Et les manger avec du nut*ella.
Trouver que finalement, faire la cuisine, c'est chouette.
Réaliser que le blog est en mort cérébrale.
Tenter une réanimation de la dernière chance.

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