Les rêveries de Bachelard sont d'une tendresse précise, d...
Publié le 31 mars 2010 par Chroniqueur
Les rêveries de Bachelard sont d'une tendresse précise, d'une joie de bien dire les choses, d'une douceur inégalée, tout en intériorité, en approfondissement. J'aime venir m'y lover le temps de quelques pages. Mais je m'y sens tout de même un peu seul. Comme si j'allais rendre visite au philosophe de Rembrandt. Il me manque des visages, des vies, la comédie humaine que je retrouve de manière si vivante chez Baudelaire. Même si, je le répète, Bachelard a le mot fécond et c'est une des très rares écritures heureuses que je connais.