Parce qu'hier lors de la conférence-débat "Architecture et urbanisme écologique: l'exemple du Vorarlberg" menée par Dominique Gauzon-Müller à Quimper, il était question de développement durable, d'une approche holistique de l'environnement, d'une similitude socio-géographique entre le land autrichien et notre Finistère, il est pertinent de rappeler qu' un solide édifice nous lie déjà à cette région continentale, et comment ? un phare breton porte le nom d'une bataille menée contre... l'Autriche en avril 1809 !
le Maréchal Davout ayant mené à la victoire les troupes napoléonniennes sur les terres bavaroises, l'empereur reconnaissant le nomme prince d'Eckmühl. Plus tard en 1892, La fille de cet illustre soldat financera en grande partie l'élévation d'un phare à la pointe de Penmarc'h destiné à sauver des vies humaines, un geste de pénitence pour alléger les souffrances commises durant ces guerres barbares. Elle dit:
" Les larmes versées par la fatalité des guerres, que je redoute et déteste plus que jamais, seront ainsi rachetées par les vies sauvées de la tempête. "
La réflexion actuelle se porte sur l'aménagement raisonnée des territoires et l'expérience du Vorarlberg pourrait être adaptée à notre extrème Ouest. L'Histoire crée des va-et-vient constructifs.
si les charpentiers des montagnes du Vorarlberg utilisent le sapin blanc, les constructeurs bretons n'ont qu'à se baisser pour extraire le granit de Kersanton.
évoque le Phare d'Eckmühl dans une poème signé Morven le Gaëlique:
une Marie Guiziou tentaculaire