Mardi 30 Mars 2010 8h, le vent souffle en Arizona, euh dans le Gers. C’est une tempêtinette. Je l’ai même renommée Natacha. Natacha a soufflé toute la matinée alternant ciel de pluie et beau temps. Natacha doit avoir ses ragnagnas pour être d’un tel lunatisme. 13h15. Le journal télévisé est en cour. PAF. Tout se coupe. Pc éteint, télé éteinte, lave-vaisselle éteint, chauffage éteint… Après vérification des disjoncteurs la coupure semble provenir de EDF. Et comme il fait du vent nous osons supposer que c’est une coupure normale de courant due au souffle impétueux de Natacha qui s’obstinait depuis quelques heures.
Mon père et moi partons pour chez moi vers 14h et en revenant à 17h nous somme toujours électricodéficients alors que tous les voisins en ont ! Mes parents décident d’appeler EDF. Ils sont mignons chez EDF. « Un réparateur va venir ce soir, s’il ne vient pas il vous appellera ». La luminosité extérieure tombe peu à peu, si bien qu’écrire n’est plus très pratique. Je sors de mon sac une loupiotte sur laquelle il suffit d’exercer une pression pour avoir de la lumière…de la lumière bleue ! Je lui installe une pince à linge au niveau du bouton pressoir et je la tiens entre mes dents. Cette technique fort bien pensée me permet d’éclairer aisément la feuille où j’écris.
A 20h aucune nouvelle du réparateur, fallait pas rêver non plus. Il ne viendra pas et n’appellera pas pour le dire. Nous mangeons donc à la lueur de la lampe à pétrole. Ca sent un peu, mais bon, les bougies c’est pas ce qu’il y a de plus efficace.
Je reprends ensuite mes écritures avec ma loupiotte bleue. Et ça jusqu’à 23h parce que j’adore écrire à la main, j’avoue.
Le mercredi matin à 8h ma mère téléphone à nouveau à EDF. Coucou c’est nous, on a des congélateurs plein et on veut de l’eau chaude et du chauffage ! Et là, le monsieur dit à ma maman « Théoriquement, le réparateur va passer dans la matinée ». J’aime le « théoriquement » et le « dans la matinée », rendant la plage horaire large et la venue incertaine. 9h personne. 10h personne. 11h personne. Mon père a identifié l’origine du problème.