Que c’est beau un vendredi

« …Nez partiellement bouché, gorge irritée, voix déformée et comme un baume pendant le trajet matinal, les sensations de ma sphère ORL endolorie furent reléguées au second plan par la savoureuse lecture des premières pages du roman « L’élégance du hérisson » de Muriel Barbery…A l’arrivée, la place fut faîte à l’insoutenable lourdeur de l’ambiance du bureau…Le quotidien.». C’étaient les premières poussées d’humeurs qui me sont venues à l’esprit, nées de je ne sais où mais pour être précis, juste après avoir posé le séant sur la chaise bien avant les premières gorgées de café, les premières poignées de main, les premiers salamalecs, les premières sonneries de téléphone…Les événements l’un à la suite de l’autre, dans le désordre ou dans une totale confusion se sont succédés, les heures se sont défilées, traînées ou rapidement passées, bref, le temps s’est écoulé et aux dernières nouvelles du front de ma semaine agonisante, la journée tire sur sa fin…

Que c’est beau…un vendredi !