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UNE GOUTTE DE VIE
Notre lieu désormais est,
comme les oiseaux juchés, à l’équilibre ;
eux sur la branche, nous sur l’arête
d’un partage aléatoire et fragile.
Pour un éclat des lampes, des lueurs dans la nuit,
nous nous sommes ensemble exclamés ;
l’étreinte fut de nos voix, elle eut
la durée d’une inflexion.
Rien des grands embrassements
— quand nous nous serrions, ou l’enfant,
désirant la durée —, un pur instant accentué.
L’étreinte, la lumière, et le dessaisissement.
Judith Chavanne, in Thαumα, Revue de philosophie et poésie, « Oiseaux », n° 6, La Compagnie des Argonautes, 1er trimestre 2010, page 27.
JUDITH CHAVANNE
■ Judith Chavanne
sur Terres de femmes ▼
→ Un rire quelque part
■ Voir aussi ▼
→ (sur Poezibao) une fiche bio-bibliographique
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