Achille Laugé (1861-1944)- peintre français -Le point, la ligne, la lumière – Au musée de Douai – Eléments de biographie et quelques oeuvres

Publié le 05 avril 2010 par Masmoulin

Le Musée de la Chartreuse après celui de Carcassonne présente jusqu’au 6 juin 2010 , avec la collaborationNicole Tamburini, la première grande rétrospective consacrée au peintre français Achille Laugé (1861-1944). Il suit les cours des Beaux-arts de Toulouse il y rencontre Bourdelle, Henri Martin et Henri Marre . A vingt ans, il entre à Paris dans l’atelier de Cabanel puis dans celui de Jean-Paul Laurens. Il retrouve Bourdelle et se lie à Maillol. Lassé de l’enseignement académique, il découvre les néo-impressionnistes. Rentré dans la région de Carcassonne, il applique la technique de la division des couleurs et le pointillisme de Seurat, Signac ou Pissarro, mais en l’adaptant à sa propre sensibilité. Il utilise plusieurs médiums, l’huile, le pastel, l’aquarelle. Il emmène son matériel dans une « charrette-atelier » pour peindre en plein air, sur le motif. Il peint aussi ce qu’il voit de la fenêtre de son atelier. Il aime la lumière, il peint des paysages simples, sereins souvent les mêmes, peints près de chez lui. Et puis aussi, des bouquets et des portraits.

Il a aussi collaboré avec les Manufactures de tapis de Beauvais et des Gobelins. En 1894 il expose au Salon des Indépendants. Et aussi à Toulouse, où il est en bonne compagnie avec  les Nabis, notamment, Bonnard, Maurice Denis, Roussel, Sérusier, Toulouse-Lautrec, Félix Vallotton, Edouard Vuillard, il est pris il est pris pour un plaisantin. Les Carcassonnais le considèrent au mieux pour un original, un barbouilleur, mais aussi un incapable ou un fou. Il est cependant soutenu par quelques connaisseurs, Jean Alboize, Directeur de la revue “L’Artiste” conservateur du Palais de Fontainebleau, Achille Rouquet, journaliste, Albert Sarraut. Le Salon d’automne refuse ses œuvres aussi, à l’avenir il exposera chez des marchands,Achille Astre, Alvin-Beaumont, Berheim, G. Petit. Il n’eut pas beaucoup de succès de son vivant. Les choses ont changées. « Le calvaire de Couffoulens » datée de 1891, qu’il avait du vendre pour acheter son costume de mariage, a été adjugée 430.000 €uros en 2001.

On trouvera un reportage sur l’expositon de Carcassonne ici

Voici quelques une des ses œuvres ( pas forcément présentées à Douai)

Achille Laugé - Genets en fleurs - Pastel

Achille Laugé - Amendiers en fleurs - Huile sur toile

Achille Laugé- Route de Cailhavel - Huile sur toile

Achille Laugé - Port - Huile sur toile

Achille Laugé - Péniche à la Roubine - Encre brune

Achille Laugé - Bouquet de roses - Huile sur toile

Achille Laugé - Portrait de femme - Huile sur toile

é

é