Ma demoiselle, tu as quinze ans :
C'est, dis-tu, un âge inutile !
Vous n'êtes pas encore des grands
Mais vous trouvez l'enfance futile.
Ma demoiselle, tu as quinze piges !
Pourrais-tu nous les repasser ?
Tes vieux voudraient que l'âge se fige :
De toi, ils n'ont jamais assez.
Mad'moiselle a quinze printemps,
Quinze étés, automnes et hivers...
Sais-tu, Mam'zelle, que tout ce temps
Ne fut qu'une fête pour ton père ?