Magazine Journal intime

Journée thrillers

Publié le 06 avril 2010 par Anaïs Valente

Etonnamment, alors que j'adooooore Esprits Criminels, qui va tout de même, intelligemment je trouve, mais tout de même, au fond du fond de la perversité des êtres, je ne regarde quasi plus jamais de thrillers.  Les films, je veux dire.

Quand j'étais ado, c'était la grande mode, à commencer par celui avec Michaël Douglas qui trompe sa femme, là, et le coup du lapin dans la casserole.  Comment ça s'appelait déjà ?  Plus aucune idée.  Ah oui, Liaison dangereuse, ça m'est revenu.  Ça m'est revenu sans que je doive aller zieuter sur Google, miracle (à se demander comment je faisais il y a quelques années, sans internet pour venir à ma rescousse quand je cherchais « le nom de cette actrice brune là, ex femme d'un super bel acteur blond qui a joué dans un film hyper connu, allez, un truc romantique, il jouait l'amoureux d'une jolie blonde qui n'était pas connue à l'époque, mais maintenant elle a fait plein de films, dont... on a été le voir ensemble d'ailleurs, tu te souviens ?  Pfffff, tu fais vraiment rien pour m'aider à retrouver...).  Puis y'a eu le truc du pic à glace avec Sharon Stone, aussi.  Là aussi, le nom du film m'échappe...  Euh... ça va me reviendre.

Bref, je regarde peu de thrillers, et si ça m'arrive, c'est toujours en journée quand il fait bien clair, sinon j'entends plein de bruits bizarres dans l'appartement ensuite, c'est horrible.

Et là, je me suis fait la totale : quatre thrillers d'affilée.

Dingue, je sais, mais on m'avait prêté un disque avec tout ça en stock dessus, alors tant qu'à faire...  Donc, y'avait quatre films, mais j'ignorais tout, à part les titres.  Et j'ai regardé au hasard, sans rien savoir de ce qui m'attendait...

Beyond a reasonable doubt : c'est l'histoire d'un journaliste brun et ténébreux qui est persuadé qu'un procureur, joué par Michael Douglas, falsifie des preuves lors de procès criminels.  Pour le prouver, il va se laisser accuser d'un meurtre qu'il n'a pas commis...  L'idée est sympa, mais assez peu crédible, je trouve.  Passque, sauf erreur, entre l'arrestation du suspect et son procès aux assises, ça prend quand même des plombes... donc je vois mal comment, dans la vraie vie, un journaliste se laisserait mettre en prison des années.  Mais à part ce petit détail, très bon film, je trouve.  Quelques absurdités scénaristiques, mais on parvient à y croire.  A ne pas regarder, par contre, en compagnie d'un homme que vous viendriez à peine de rencontrer, sinon, regards suspicieux assurés, quelle que soit sa profession.

A perfect getaway : là, ça commence comme un joli film romantique avec des scènes de mariage, mais on réalise vite que la lune de miel va tourner au vinaigre.  Ça se passe à Hawaï (j'ai toujours cru qu'on prononçait Hawaaaaaï, comme aïe, mais dans le film, ils prononcent Hawa-i, comme Haï(ti).  Bizarre bizarre.  A part le fait que ce soit hyper mal joué, enfin en tout cas hyper mal doublé (vu que, pas de bol, ce sont des VF) et que la violence inutile est vraiment ... ben inutile, c'est très très moyen, plutôt moyen nul que moyen pas mal.  Et à ne pas regarder si vous vous mariez prochainement, tant qu'à faire.  Surtout si vous envisagez un voyage de noces à Hawaï.

The stepfather : et voilà un beau-père terrifiant, à la recherche de la famille idéale.  Et quand il réalise qu'elle ne l'est pas, idéale, il l'élimine.  Tant qu'à faire.  Puis il se trouve une nouvelle famille, qu'il espère à nouveau idéale.  Ça commence en conte de fées... ça commence, seulement.  Un bon thriller, un peu à l'ancienne, enfin genre ce que j'ai connu dans le temps quoi, avec un vrai méchant et personne qui ne réalise qu'il est méchant, sauf une seule personne... joué par le beau gosse de Gossip girl (pas le super beau gosse vilain qui devient chou, alias Chuck, non l'autre, moins beau gosse, mais beau gosse quand même, dont j'ai, bien sûr, oublié le prénom, le seul « pauvre » de la série quoi, qui sort avec Serena au début, puis plus, puis avec une actrice, puis avec sa meilleure amie, vous voyez ?).

Vertige : à ce stade, après trois thrillers, j'angoisse comme une dingue.  Mais je continue.  Avec Vertige.  Déjà, le thème ne me tente pas : des amis partent en randonnée en Croatie, de la grimpette quoi.  Moi, j'ai le vertige, alors un titre pareil, vous imaginez, je stresse avant même que ça ne commence.  Ça commence tout joyeux, une bande de potes, garçons et filles, couples et ex.  Et ils chantent « we are young... », font des photos, s'amusent...  Mais après quelques minutes de film, ça se corse, et ça n'ira ensuite que crescendo.  Et moi je suis terrée sous ma couette, mon cœur bat à cent à l'heure je sursaute sans cesse et j'ai pris le rat sur moi, pour qu'il me protège.  Je le caresse hystériquement.  En vain.  Un film qui ne dure que 1h21, mais je vous prie de croire que ça suffit amplement.  Ça commence en thriller, ça dégénère ensuite en film d'horreur.  Hémoglobine en sus.  Et moi de me dire « c'est tout de même tiré par les cheveux ».  Et moi de lire à la fin que c'est inspiré d'une histoire vrai.  Librement inspiré à mon avis, ça ne peut être que ça quand on connaît l'histoire, mais je peux difficilement vous dire pourquoi sans bousiller l'intrigue.  Ça donne quand même encore plus de frissons...

Voilà, je suis dans un de ces états.

Et même pas un brun ténébreux pour me prendre dans ses bras et me rassurer.

Chienne de vie.

PS : Liaison fatale, pas dangereuse, pfffffffffff...

beyond

aperfect

thestepfather

vertige



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