Magazine Journal intime

N’oubliez pas les paroles (1) : Le casting par téléphone

Publié le 06 avril 2010 par Wawaa


*Conseil avisé pour une première lecture facile et sensée : oubliez de lire les parenthèses.
*Conseil pour une lecture toute en chanson : n’oubliez pas les par……enthèses !

Depuis le temps (des cathédrales, le monde est entré dans une nouveau millénaire) que mes proches m’enquiquinent sec pour que je m’inscrive ENFIN au casting de « N’oubliez pas les Paroles », la trépidante émission de télévision présentée tous les soirs de la semaine sur France 2 à 19h par Nagui et dans laquelle les candidats font du karaoké sur des chansons françaises et tout à coup c’est le trou : les paroles ne sont plus affichées, il faut deviner ces paroles (paroles paroles et paroles que tu sèmmeees au vennnt !).
Il y a un peu plus de 15 jours (de neige, comme un grand pull qui me protègeuuuh), Nagui annonçait que des castings se dérouleraient à Toulouse (ô moun Païs, ô Toulouse, ô toulouuuuououououse !) les 29,30 et 31 Mars …alors comme j’étais en congés ces jours-là, pour pas qu’on me prenne pour une dégonflée, je suis allée sur le site de France 2 et je me suis inscrite. J’ai remplis le petit formulaire en ligne et il n’y avait plus qu’à attendre qu’on m’appelle ou pas (dam Padam padam, il arriveee en courant derrière moiiii…).
Et le mercredi suivant, j’ai écouté par hasard les messages sur le répondeur du téléphone fixe et Ô joie, j’avais été contactée par une certaine Florence que je devais rappeler à un moment où je serai disposée à chanter au téléphone (moiiiiiiiiii, appelle moiiiiiiiii et dis moiiiii ah ah ah que tu m’aimmmeuuuh ).
Moi qui adore le téléphone (pleuuuure ), j’ai dû prendre sur moi et me dire que ce serait une occasion de plus de me décoincer face à l’abominable combiné téléphonique que je redoute tant (pis, si je me détruisssss, et je fais le tour de tes mots, tes promesses et tes enviiiiies d’ailleuuuuurs). Je rappelle donc la madame de suite et manque de bol, je tombe sur une boîte vocale qui me dit gentiment que je peux laisser un message avec mon nom, mon prénom, la plage (abandonnéééé, coquillages et crustacés ) horaire où on peut me joindre et où je serais prête à chanter au téléphone. Je laisse donc un message où je précise que je serai chez moi toute l’après-midi et le lendemain à partir de 11h et je raccroche. Le soir, dans mon lit, blottie sous mes 17 couvertures et demi, je repense au message que j’ai laissé. « Flûte, quelle gourde engloutie je suis ! J’ai dit « à partir de 11h », mais j’ai oublié de préciser que je repartais à 14h30 moi ! » (je t’offrirai, des perles de pluie, venueeee de pays où il ne pleut pas…).

Le jeudi, à 11h, à mon retour du boulot (font pas de vieux os ! ) je décide de rappeler. Et je tombe sur cette fameuse Florence, adorable au demeurant, qui m’annoncer clairement, que je vais devoir, dans un premier temps, chanter quelques couplets et refrains de chansons pour la convaincre. Elle me propose de chanter Le Chanteur de Balavoine. Ouf je la connais ! Elle me propose ensuite L’Hymne à l’amour, évidemment je la connais par cœur (de rockeur, j’ai jamais su dire « je t’aime » oui mais baby jt’aimaiiiis quand mêmeeeeuh). Après m’avoir félicité car parait-il je chante bien, elle me propose « Le temps des cathédrales ». C’est vache ça ! Pour une fille c’est pas évident à chanter a capela ! (elle a houhou houhou hou hou hou ce je ne sais quoi …). J’entame le couplet mais je bafouille dans les paroles alors je lui dis franchement que je ne m’en souviens plus ! Elle me dit « C’est pas grave Sylvie (ndrl : oui dans la vie non virtuelle, Sylvie est mon prénom ! ), chantez-moi le refrain ! ». Ok. Je lui balance ça comme je peux en éloignant le combiné de ma bouche (voilà le portrait sans retouche, de l’homme auquel j’appartiens !) pour éviter de lui tuer un tympan et à ma grande surprise ça sort bien ! Je ne m’imaginais pas capable de balancer cette chanson à 11h du matin … la pression et l’appât du gain, ça a du bon (pour le moral, c’est bon bon, c’est bon bon !).

« Vous chantez très bien Sylvie ! »
. Oh ouais, merci madame, j’ai fait de mon mieux tu sais ! « Allez, c’est bon ! Qu’est-ce qui vous arrange pour venir au casting, Lundi ou Mardi ? ». Je lui signifie qu’étant en congé cela m’importe (si tu m’aimeuuuuh je me fous du monde entierrrr ! ) peu ! Elle me propose donc Lundi 29 à 16h ce que j’accepte expressément. Elle me dit d’arriver au casting avec une chanson ultra connue et entrainante dans la tête et avec la pêche… même si c’est pas la saison des pêches …
Elle me précise que je vais recevoir le soir-même ou le lendemain, la convocation au casing avec l’adresse du lieu de rendez-vous et le formulaire à remplir. Encore un formulaire ?

La suite au prochain épisode !


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