Mes saules

Publié le 15 mars 2010 par Sambuca

Sur le terrain de Veneux il n'y a pas de saules, ce terrain n'est pas fait pour eux. Il y a très longtemps, je n'y connaissais rien en plantes, j'avais acheté une plante, je ne sais plus laquelle, toute entourée de tuteurs. La plante est morte mais les tuteurs ont raciné. C'étaient des tiges de saule. Ils sont morts de soif dès le premier été. Les saules ont besoin de beaucoup d'eau.

A Trifouilly j'ai planté une superbe haie de saules destinée à retenir les berges malgré les attaques violentes des péniches. J'avais acheté 800 scions. J'étais allée les chercher chez Joël Rouillé en Touraine. Je les ai plantés à 20 cm les uns des autres sur plusieurs rangées. Ils ont tous raciné. Pas un seul mort. Ils ont toute l'eau de la Seine pour étancher leur soif. Sur la photo ils ont deux ans.

Sur le reste du terrain de Trifouilly il y a beaucoup de saules spontanés. Ils sont souvent très grands. Seuls les saules marsault Salix caprea qui se ressèment beaucoup présentent des sujets encore petits et à la porté de mon appareil photo :

Sur le terrain de Romilly il y a deux jeunes saules pleureurs. Ils sont superbes en hiver. Leurs tiges jaune vif forment une cascade d'or qui dégouline jusqu'au sol :

Une de ses branches très longue qui trainait au sol a été tuteurée avec une branche fourchue par un précédent propriétaire :

Elle a absorbé le tuteur :