Nous avons eu un hiver particulièrement dur et long. Comme si ça ne suffisait pas, voilà Xynthia, la tempête. Bien sûr il fait maintenant très doux, il fait toujours très doux lors de ces horribles tempêtes. Jusqu'en 1990 nous n'avions pas connu ça et j'étais heureuse d'habiter une région où il y a peu de vents. Le vent m'a toujours mise hors de moi et maintenant il me fait peur.
On semble l'avoir oubliée, la première tempête c'était fin janvier 1990. C'est pourtant celle qui a fait le plus de dégâts ici. Deux arbres, des charmes magnifiques en pleine santé, ont été soulevés, sortis de terre, et sont tombés sur la maison. Pour ramener à Avon des jeunes gens qui avaient passé l'après-midi avec mon fils, j'ai dû faire des détours, la plupart des routes étaient coupées par des arbres déracinés. Des zones de la forêt étaient totalement dévastées.
Xynthia m'a réveillée vers 6h du matin, elle s'est calmée vers 11h. Cet après-midi je suis allée à Grez sur Loing en passant par Fontainebleau. Il y a peu de dégâts dans la forêt, le plus remarquable ce sont les grands tapis de perce-neige. Mais aux Jardins de Provence fermés pour raison de sécurité plusieurs conifères étaient couchés. Bien qu'ils soient grands, il me semble qu'ils ont été plantés récemment, cela serait la raison de leur instabilité et ils pourront être replantés.
J'ai fait le tour du jardin. Il y a peu de dégâts. Le grand HLM à faune sauvage est un peu ébréché. Un sureau sauvage qui avait eu la mauvaise idée de pousser au sommet d'une colline devant la paroi verticale est tombé. C'est tout. Mais j'ai pu voir les nouvelles floraisons :
La première jonquille :
La première fleur de mon superbe 'Adolphe Audusson' :
Les premiers crocus bleu pâle toujours plus tardifs que les autres. Ils sont déjà fermés parce qu'il fait presque nuit :
La refloraison du jasmin d'hiver :