J’aime mes enfants – part two

Publié le 07 avril 2010 par Valou94
Hello mes p’tits clous !
J’ai un problème existentiel. J’essaie de ne pas trop vous saoûler avec mes schtroumpfs, mais vu que c’est à peu près la seule source de divertissement, ou plutôt d’animation, dans ma vie, je suis bien obligée d’en parler de temps en temps.
Je râle, je râle, mais que ferais-je sans eux ? Ma vie serait aussi triste que dans la pub Ikéa.
Alors que là, j’ai des surprises, c’est tout les jours différent.
Le grand schtroumpf est dans sa période « c’est trop nul ». Ses chaussures sont trop nulles parce qu’il ne réussit pas à les mettre. Ses copains sont trop nuls parce qu’ils jouent mal au foot ou font du vélo avec les petites roues. Le matin, c’est trop nul parce que j’ai préparé son bol de céréales alors que justement, CE matin-là, il voulait des tartines.
Maman est trop nulle parce qu’elle ne coupe pas correctement les tartines. Et le coin, il est trop nul aussi ?
Le petit schtroumpf, lui est dans sa période « non ». Il sait ce qu’il veut. Enfin, plus exactement, il sait ce qu’il ne veut pas.
Facile, il refuse toute proposition émanant de maman.
Cela ressemble à ça:
- on va s’habiller ?
- non non non
- Tu vas au dodo ?
- non non non
- Tu veux manger ?
- non non non (ce qui, entre nous, témoigne d’un entêtement particulièrement fort du sujet, manger étant sa préoccupation principale et son occupation favorite).
[Tu veux une baffe ?] [Évidemment, je le pense très fort mais je ne le dis pas. Non, je précise parce que j’ai vu dans les commentaires que certaines personnes croient que j’écris mes articles le plus sérieusement du monde, celui-ci par exemple. Si si.]
Moi, ce que j’aime dans ces cas là, c’est les prendre à leur propre piège.
Au grand : « la nintendo DS, ils la font plus qu’en rose au magasin ». (Le rose, c’est trop nul, bien sûr).
Au petit : « tu veux du chocolat ? ». « non non non ». Ok, c’est moi qui le mange. Dégustation devant lui façon pub nestlé dessert - poire au chocolat de mes tendres années. Là, il faut prévoir les boules quiès pour l’heure suivante quand même. Mais l’avantage, c’est que crier et pleurer fatigue le schtroumpf, ensuite vous le couchez et il s’endort direct.
Machiavel, on m’appelle.
Sinon, petit schtroumpf a un nouveau truc. Il adore les peluches, surtout celles de son frère. Il les déménage régulièrement, du lit de son frère à la baignoire, de la baignoire à notre chambre, de notre chambre au salon, un étage plus bas, du salon à son lit, un étage plus haut. En en semant régulièrement en chemin, pour le suivre à la trace, il suffit de suivre les nounours. Enfin, les vaches. Ceci étant un terme générique qui recouvre l’ensemble de la gente animalière et mythologique, de la tortue au cheval et à l’ogre. Parfois, ça peut même tomber sur une vache. Mon fils est un génie. C’est normal, vu l’ascendance. Bon, surtout du côté maternel.
Allez, promis le prochain billet on oublie les enfants !
A bientôt mes p’tits clous !!
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