Dimanche de la Miséricorde : bien s'y préparer !

Publié le 10 avril 2010 par Hermas

« L'Eglise vit d'une vie authentique lorsqu'elle professe et proclame la miséricorde, attribut le plus admirable du Créateur et du Rédempteur, et lorsqu'elle conduit les hommes aux sources de la miséricorde du Sauveur, dont elle est la dépositaire et la dispensatrice », déclarait le Pape Jean-Paul II [Encycl. Dives in misericordia, 30 nov. 1980, n. 13].

Conformément aux demandes présentées par le Christ lui-même à Sr Faustine Kowalska [1905-1938], béatifiée puis canonisée [18 avril 1993 et 30 avril 2000], le même Pape a décidé d'instituer, le jour même de cette canonisation, la fête de la Miséricorde divine, fixée au deuxième dimanche de Pâques, lequel est ainsi devenu pour l'Eglise catholique le "Dimanche de la Miséricorde divine".

Dans ses révélations à Sr Faustine, le Christ lui avait en effet déclaré : « Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma miséricorde (...) La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques » (Petit Journal, n. 699).

Le 5 mai 2000, La Congrégation pour le culte divine et la discipline des sacrements publiait un décret instituant officiellement cette fête. Cette institution ne revêtait pas seulement ainsi un caractère votif. Elle correspond à un engagement profond de l'Eglise dans sa mission de salut, en prenant solennellement en compte les promesses faites par le Christ à l'humble religieuse polonaise :

« Toute âme qui se confessera dans les huit jours [qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde] et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces ; qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme l'écarlate » (Loc. cit.).

En conséquence, la Pénitencerie apostolique a publié, le 29 juin 2002, une longue note relative aux conditions de cette fête et aux dispositions que les fidèles devaient y cultiver pour recevoir les grâces ainsi promises. Il est en effet possible, à cette occasion, de bénéficier d'une indulgence plénière - ce qu'il est demandé aux prêtres de rappeler - aux conditions qui sont explicitement indiquées :

On accorde l'Indulgence plénière aux conditions habituelles (Confession sacramentelle, Communion eucharistique et prière selon l'intention du Souverain Pontife) au fidèle qui, le deuxième Dimanche de Pâques, c'est-à-dire de la "Divine Miséricorde", dans chaque église ou chapelle, l'âme totalement détachée de tout péché, même véniel, participe à des pratiques de piété accomplies en l'honneur de la Divine Miséricorde, ou tout au moins qui récite, en présence du Très Saint Sacrement de l'Eucharistie, publiquement exposé ou conservé dans le Tabernacle, le Notre Père et le Credo, en ajoutant une pieuse invocation au Seigneur Jésus miséricordieux (par exemple "Jésus miséricorideux, j'ai confiance en toi").

Nous vous proposons ci-dessous ce texte en son intégralité, très important à connaître et à faire connaître autour de vous.