Il suffit de deux pour faire une série. Pour qu'apparaisse la possibilité du nombreux, de la continuité.
Deux billets faits au hasard, sans projet, et déjà l'envie de les apparier et de les poursuivre. Peut-être est-ce la forme du blog qui veut ça, sa linéarité, la faculté laissée de gérer des catégories. On se prend à vouloir rassembler les perles par couleurs, à les enfiler ensuite, les rêvant si nombreuses qu'innombrables. On se prend à enfiler les perles, avec ce que l'expression recèle de féminité, de naïveté aussi.
Débute donc ici un nouveau rang, un nouvel affluent de la rivière de perles (bijou pour nager, pour se noyer).
De deux, sommes passés à trois : trois objets, pris là pour leur force d'objet à expliciter une fonction, une manière d'agir sur le monde. Trois objets pris pour leur mystère d'objet, qui ne tient pas à leur beauté mais à l'indéchiffrable écart entre ce pour quoi ils ont été fabriqués et ce qu'au final on attend d'eux.
Trois objets, il y en aura donc d'autres.