Et sinon, la constance d'un blog, depuis 2007, tu sais encore ce que c'est ?
Ca y est, enfin, après 4 mois de chômage, j'ai fini par trouver un job, un vrai ! Presque pas pistonnée, presque bien payée, un boulot bien situé, complètement dans ce que je voulais faire, bref le bilan est assez positif.
Passer l'euphorie des premières heures "maman, papa, j'ai un boulot" et les projets de Pierrette et le pot au lait "wouhaaa mais attends, je commence à rembourser mon prêt puis je me fais augmenter et dans 20 ans je suis propriétaire avec des colliers de perles à plus savoir qu'en foutre", il faut bien y aller.
Premier jour, boule au ventre, rapport un peu au fait que la gastro a choisi la nuit précédente pour s'abattre sur toi. T'as un peu l'impression d'avoir à nouveau 10 ans, quand tu devais faire ta rentrée dans une école que tu ne connaissais pas, parce que vous aviez déménagé et que ta maman elle t'avait accompagnée jusqu'au portail mais bon après t'es grande.
Mais effectivement, là, t'es grande ! Alors tu commences à raconter deux trois conneries aux gens, à fumer des clopes et à offrir du coca et puis c'est comme si tu avais toujours bossée ici.
Je ne vais pas déblatérer pendant des heures sur la joie d'avoir retrouvé du boulot, sur la position sociale vers laquelle tu tends à nouveau, sur l'assurance financière qui reprend ses droits, bref sur le sentiment incomparable de retrouver enfin ta vie et l'estime de soi.
Bien que cette période n'ait pas durer longtemps, elle te laisse définitivement un goût de "plus jamais ça".
Alors il se peut que je ne sois pas confirmée, que je galère des semaines avant de trouver un appart, que tout cela s'écroule dans peu de temps mais enfin, à nouveau, la roue semble avoir tourner pour moi.
Merci à tous ceux qui m'ont soutenue, portée, tirée, poussée, parfois à bout de bras et souvent à grand coup de
bières et surtout courage aux autres.