Le triple choc de Dexter 4

D'abord, bien sûr, il y a les 30 dernières secondes de la fin... Enormes mais chut, je n'en dirai pas plus...

Puis, il y a Quinn, le flic arrivé en saison 3 qui, avec ses quelques kilos en moins et ses polos turquoises assortis à ses yeux, a gagné son ticket pour le Rinçage d'oeil (bientôt, sur ce blog).

Et puis surtout il y a Debra, la soeur de Dexter, jouée par Jennifer Carpenter, une longue liane au sourire de travers réchappée des films d'horreur dans lesquels elle a débuté.

A 10 000 lieux des critères de beauté hollywoodiens, elle crève littéralement l'écran depuis la première saison grâce à son rôle de flic à l'intuition aussi grande que son langage est ordurier.

Mais dans cette quatrième saison, elle explose littéralement avec deux scènes d'antologie : son pétage de plombs après l'assassinat de son amoureux et sa réaction face aux aveux du meurtrier. Du grand, très grand cinéma. Une actrice absofuckinglutly (comme elle dirait) prodigieuse.

Enjoy :

Et comme je suis gentille, voici une trad rapide pour les buses en anglais :

- C'est dingue, c'est comme si rien n'était arrivé...

- Deb...

- C'est quoi, ton problème ?

- Je suis venu aussi vite que possible.

- Tu as tout et tu es en train de tout gâcher.

- Rita t'a parlé de l'appart.

- Tu as quoi dans la tête ? Tu dois arranger ça.

- Je ne sais pas vraiment comment faire.

- Trouve. C'est moi, la tare de la famille, pas toi.

- Ne dis pas ça.

- Tu as le choix d'être un bon mari, d'être un bon père.

- Je me sens parfois coincé.

- Par quoi ? Par tes gosses ? Par ta femme qui t'adore ? Hier, j'avais Lundy et Anton et ils sont partis à cause de moi.

- Tu n'as rien fait de mal.

- Peu importe ce que je fais, peu importe ce que je choisis, tout va mal. Je ne peux rien y faire. Tout le monde meurt autour de moi et je ne peux rien y faire. Je suis en miettes.

- Non, je suis là. Rentrons à la maison.

- Non, non ! Je dois rester ici, là où Lundy est mort. Je ne peux rien y faire.

- Ma soeur ne mérite pas de vivre ça. Mais je sais qui le mérite.