Je suis encore sous l’émotion de la fin de semaine dernière où je me suis fait voler mon portefeuille et je me demande si je peux en parler publiquement, si je poursuivrai ce blogue, si je demeurerai sur Facebook. Je suis dans cette peur sous-jacente à tout vol d’identité. Peur d’être envahie, d’être dépossédée. Peur de tout perdre, peur de n’être plus rien. Même si un bon samaritain l’a trouvé et me l’a remis : vide d’argent mais plein de mes cartes.
Au bord de la mer, au bord de la solitude, peut-être retrouverais-je mes mots?
(photo: National Seashore, Cape Cod)