Appel à la population

Publié le 13 mars 2010 par Parisienne

Hier j’ai reçu ma commande Amazon avec quelques petits livres pour Mini Parisienne (une intello, comme sa maman), et pour moi les derniers hits vus sur la blogosphère: Pourquoi je suis pas aux Maldives? de Soledad Bravi et Le Conflit d’Elisabeth Badinter. J’ai lu des articles très intéressants ici et sur ces deux livres et je ne voulais pas rester en rade de la polémique, enfin surtout pour le deuxième einh.
Maintenant, voilà mon problème: je commence par lequel? Parce que clairement, ce n’est pas vraiment le même univers, c’est le moins que l’on puisse dire!
Je ne me sens pas fondamentalement investie de la cause féministe, même si je ne me réfère jamais à «ma cuisine» mais «la cuisine», et «mon ménage» mais «le ménage» (oui, cette femme existe, je l’ai rencontrée), mais en tant que jeune maman active trop souvent exposée aux jugements sous prétexte qu’elles ont eu des enfants il y a plusieurs décennies, je voulais le recul d’Elisabeth Badinter. « Ah mais tu n’allaites pas ? Parce que moi…», «Ah mais tu ne mets pas de farine dans le biberon ? Parce que moi…», «Ah mais, bla bla bla bla bla». Je vous epargne le reste.
Bref, voilà les options :
Option 1 - Pourquoi je ne suis pas aux Maldives? de Soledad Bravi
Le pitch:


C'est l'histoire d'une trentenaire qui a une sainte horreur des régimes, adore le gâteau au chocolat et les religieuses au café, déteste aller à la piscine, aime le shopping, est accro aux séries TV, boit trop de temps en temps, tente de relancer la mode de la culotte géante et cherche désespérément un mec. Bref l'histoire d'une vraie paresseuse... En laquelle toutes les jeunes femmes se reconnaîtront!


Option 2 - Le Conflit - La Femme et la Mère d’Elisabeth Badinter
Le pitch:

Elisabeth Badinter constate un repli inquiétant sur le terrain des droits des femmes, lequel se manifeste, par exemple, par la forte baisse de la natalité dans tous les pays développés (bien moins nettement en France comme on sait), la hausse conjointe du nombre de femmes qui ne veulent pas avoir d'enfant (en dix ans, la proportion a doublé), le regain des discours naturalistes visant à river les femmes à leur rôle de mère, et plus spécifiquement par le biais d'un diktat concernant l'allaitement. La barque de la maternité est aujourd'hui chargée de trop d'attentes, de contraintes, d'obligations. Il y a péril tant pour la femme et le couple que pour le lien social : quelle perspective offre une société où le fait d'avoir un enfant serait le lieu d'un clivage fatidique?


Bon alors je commence par lequel? Option 1 ou Option 2? Aidez-moi grace au sondage à droite!