degré VII, LX

Publié le 15 avril 2010 par Moinillon

Mais, si une âme profondément pénitente et sincèrement affligée de ses péchés reçoit de Dieu des consolations ineffables, une âme pure et sainte reçoit de Lui des lumières extraordinaires. Or cette illumination divine est une impression douce et forte qu'on ne peut ni exprimer, ni comprendre, ni voir : c'est la foi seule qui la fait comprendre, voir et sentir. Quant aux consolations d'une âme pénitente, c'est un certain rafraîchissement doux et agréable qui rend en quelque sorte cette âme semblable à un enfant qui pleure et rie presque en même temps. Ce rafraîchissement, par un effet admirable, renouvelle cette âme affligée, et fait que ses larmes, d'amères qu'elles étaient, deviennent douces et agréables.
saint Jean Climaque : L'Échelle sainte
«De la tristesse qui produit la Joie» (RU)